Pendant que les responsables de l’ANSS donnent leurs langues aux chats en dépit des allégations de malversations et tous les problèmes qui minent la riposte contre la covid-19 en Guinée, c’est le conseil scientifique qui se fait voix, pour l’une des rares fois. C’était suite une réunion «avec les acteurs de la riposte contre la COVID-19 sous l’égide du Ministre de la santé le lundi 30 novembre 2021 pour évaluer la situation épidémiologique de la COVID-19 et identifier les mesures urgentes à entreprendre pour relancer les efforts de riposte et faire face à la menace d’une nouvelle vague liée au variant Omicron».
Selon l’avis N 019 publié à cet effet et transmis aux autorités ce jeudi 2 décembre, le conseil scientifique a fait des observations peu rassurantes et des recommandations en vue de mesures correctives à la situation du coronavirus en Guinée, alors que le pays est cité parmi les 7 Etats où une tendance haussière de l’indice de la covid-19 est observée, dans la sous-région ouest africaine.
Parmi les observations faites par l’équipe de Pr Yolande, « …une diminution considérable des actions de la riposte et de la surveillance épidémiologique de la pandémie COVID-19, marquée par une baisse drastique du nombre de tests (de 2000 tests jour, à environ 400 tests jour actuellement), un arrêt de la campagne de vaccination avec un risque de péremption de lots importants de vaccins, une faible surveillance génomique pour détecter la présence de variants ». Sans oublier «un relâchement total du respect des mesures barrières y compris dans l’administration.»
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Face à ces observations, par ailleurs vérifiables, le conseil recommande entre autre, «l’instauration de mesures spécifiques de contrôle et de surveillance aux principaux points d’entrée pour les voyageurs en provenance des pays où circule le variant Omicron par la réalisation d’un test RT-PCR à l’arrivée et un séquençage des cas positifs ». Ainsi que «l’actualisation du plan opérationnel et la disponibilisation effective de fonds pour la mise en œuvre urgente de la vaccination en décentralisant les interventions et intégrant le programme élargi de vaccination».
Ce qui n’est pas sans rappeler l’observation sur «…un arrêt de la campagne de vaccination avec un risque de péremption de lots importants de vaccins, une faible surveillance génomique pour détecter la présence de variants ». Elle-même, corroborant les informations plutôt alarmantes qui circulent ces derniers temps sur la vaccination en particulier et la gestion de la campagne contre le coronavirus en Guinée.
Guineenews vous propose ci-dessous, l’intégralité de l’avis reçu à propos pas la rédaction:
