« … C’est une mesure qui concerne tous les pays sans exception (…). C’est une décision souveraine de l’Arabie Saoudite et comme on le dit, un mal commun n’est pas un mal… »
Pour la deuxième année consécutive, aucun pèlerin étranger ne sera autorisé à effectuer le Hadj. Les autorités du Royaume de l’Arabie Saoudite ont restreint le pèlerinage annuel qui est seulement ouvert aux citoyens et aux résidents d’Arabie Saoudite et ont fixé un maximum de 60 000 pèlerins en réponse à la pandémie de Coronavirus.
Joint au téléphone par Guinéenews ce lundi 14 juin, le Porte-parole du gouvernement et également, ministre d’Etat, ministre l’Industrie et des Petite et Moyennes Entreprises (PME), Tibou Kamara considère a priori, en attendant bien sûr une notification officielle, que cette décision des autorités saoudiennes est ‘‘souveraine’’.
« Les autorités saoudiennes avaient dit au départ qu’elles allaient déterminer les conditions d’accès des pèlerins étrangers sur leur territoire et répartir le nombre de pèlerins. C’est vous qui me l’apprenez… Parce que, je n’ai pas encore eu de notification officielle moins encore de discussion avec notre représentation diplomatique basée en Arabie Saoudite. Mais, je pense que c’est une mesure qui concerne tous les pays sans exception (…). C’est une décision souveraine de l’Arabie Saoudite et comme on le dit, un mal commun n’est pas un mal. Selon ce que j’ai lu dans la presse, même en Arabie Saoudite, il y a des restrictions. Non seulement sur le nombre de pèlerins mais aussi, il y a des conditions drastiques inhabituelles notamment la limitation du nombre de pèlerins et quand on dit tel âge à tel âge. Nous n’avons pas de commentaire particulier, c’est une décision souveraine qui concerne l’ensemble des pays étrangers (…) », a laissé entendre, non sans amertume, le ministre d’Etat Tibou Kamara au bout du fil.
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