Sauf changement de programme, le président de la transition guinéenne, Colonel Mamadi Doumbouya est entendu à New-York le 19 septembre prochain pour prendre part à la traditionnelle Assemblée générale des Nations Unies. Joint au téléphone ce mercredi 13 septembre 2023 par la rédaction de Guineenews, Amadou Oury Bah, président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), estime que cette 78ème sera une occasion pour le colonel Doumouya d’aborder des sujets d’intérêt national pour une transition réussie.
Il s’agit d’une rencontre qui se tient chaque mois de septembre et qui regroupe les présidents du monde entier. À l’instar des autres pays, la Guinée se fera représenter par celui qui a pris le pouvoir le 5 septembre 2021.
Bah Oury, l’ancien ministre de la Réconciliation Nationale : « trouve que c’est une excellente situation que le président de la transition, le Colonel Doumbouya puisse participer à la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Je pense que c’est une occasion de faire entendre la singularité de la transition guinéenne par rapport à un contexte régional qui est particulièrement troublée. C’est une occasion de faire entendre nos spécificités et la nécessité pour la communauté internationale d’accompagner notre transition afin que celle-ci soit réussie et qu’elle puisse être la dernière pour permettre la Guinée de repartir sur de bases solides et positives.
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Son intervention au niveau du palais des Nations Unies pourrait être un élément très important pour faire entendre de manière singulière la position de la Guinée par rapport au cours normal des transitions politiques telles que nous sommes en train de les vivre. Je pense que ça sera un moment très important pour la Guinée et pour le Colonel Doumbouya. Il ne parlera pas au nom d’une fraction des Guinéens. Il parlera au nom de toute la Guinée. C’est en cela que sa présence peut revêtir un aspect historique.
En tant que leader de l’UDRG, le message qu’on peut dire, c’est de montrer la singularité de la position de la Guinée. Nous sommes un pays ouvert, un pays qui attend avoir une politique ouverte sur la scène internationale mais aussi équilibré. Nous n’avons pas de récrimination vis-à-vis de n’importe quelle puissance internationale. Ce que je ne souhaite pas ardemment que la Guinée soit ballotter dans le jeu des confrontations stratégiques entre puissances internationales. »
