Ils étaient plus d’une centaines d’aviculteurs, victimes de grippe aviaire, à avoir organisé dans la matinée de ce jeudi 3 novembre un sit-in, jour du Conseil des ministres, devant le palais Mohamed V à Kaloum.
En effet, munis des pancartes, les manifestants scandaient des slogans entre autres : « le développement passe aussi par nous. Nous contribuons aussi à l’autosuffisance alimentaire. Nous sommes. Nous sommes victimes de la grippe aviaire. Nous demandons l’aide du Président de la Transition. Il nous a reçus mais il ne nous a pas de retour. La refondation aussi passe par nous. Il y a un degré qui prévoit que nous devons être indemnisés. Le président de la République est de bonne foi, c’est un rappel et non une manifestation. Nous risquons la prison à cause de nos dettes. Le secteur risque de mourir. Nous n’avons pas d’autres moyens que de venir vers le président de la transition. Nous ne sommes pas venus pour faire des casses, nos entreprises meurent à petit feu« .
A la rentrée du palais Mohamed V, Lounseny Magassouba, président de la commission sit-in a rappelé que 26 octobre dernier, ils ont organisé un sit-in devant leur département de tutelle à l’occurrence, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
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« Aujourd’hui, force est de constater qu’il n’y a pas une volonté pour nous écouter. Il y’a huit mois nous tirons le diable par la queue. Nous sommes dans l’abandon total après l’abattage de 400 mille poules. Pourtant, la loi dit que lorsqu’il y a une maladie, nous sommes tenus obligés d’informer le département concerné, ce qui a été fait pour éviter que la population soit atteinte de la maladie. C’est le ministère lui-même qui a procédé à l’abattage. Le décret promulgué le 13 avril 2021 prévoit une indemnisation après l’abattage. Le ministère nous demande un prêt remboursable, où est alors le respect du code de l’élevage ? », a-t-il condamné.