Le président de l’Assemblée Nationale a procédé ce vendredi 05 avril à l’ouverture de la première session Parlementaire ordinaire des lois pour le compte de l’année 2019, appelée session des Lois. La cérémonie d’ouverture a connu la présence de plusieurs personnalités du pays dont, entre autres, le ministre Conseiller du Président de la République Chargé des Relations avec les Institutions Républicaines, des représentants des Institutions Républicaines, des représentants des institutions internationales, les membres du Corps Diplomatique et Consulaire accrédités en Guinée et de certains membres du Gouvernement.
A date, neuf textes ont été réceptionnés par le bureau de l’Assemblée Nationale pour examen et adoption au cours de ladite session. Il s’agit de l’Accord International sur le café adopté par la Résolution N°431 du Conseil International du café le 28 septembre 2007 à Londres; de la loi portant prévention et répression du terrorisme en Guinée; du projet de loi portant code de l’enfant en République de Guinée; de l’Accord de prêt signé entre la Guinée et la BADEA en octobre 2018 à Bali; du code civil renvoyé pour deuxième lecture; de l’Accord entre la République de Guinée et la Banque Européenne d’investissement; de l’Accord de prêt entre la Guinée et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDIC); du projet de loi portant Statut Général des Agents de l’État; de la proposition de loi sur la parité.
Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale, Claude Kory Kondiano, a rappelé que la Guinée dispose de textes de lois « inapplicables » aujourd’hui. Il faut reconnaître que s’il est vrai que notre pays dispose des lois dans pratiquement tous les domaines d’activités, il ne fait pas de doute que les dispositions de beaucoup de ces textes sont aujourd’hui devenues inapplicables, compte tenu des nombreux changements que le pays a connus, mais aussi de la mauvaise qualité de certaines d’entre elles dont les dispositions ont été taillées sur mesure par leurs auteurs et le législateur de l’époque», a déclaré le président de l’Assemblée Nationale et d’ajouter : «c’est donc un travail de fond qui s’impose aujourd’hui à nous en vue, entre autres raisons, d’accompagner le pouvoir exécutif dans ses efforts d’assainissement de l’environnement judiciaire pour la promotion du secteur privé et pour l’équilibre politique et social du pays.»
Plus loin, Claude Kory a, par ailleurs, invité ses pairs, à privilégier l’intérêt du pays pour le bon déroulement des travaux. « Ce travail de fond qui s’impose à nous au cours de la présente session est donc à notre portée, si nous continuons à privilégier les intérêts du pays par rapport aux considérations de politique politicienne. Je ne doute pas un seul instant de l’engagement de chacun et de chacune de vous à œuvrer positivement pour un bon déroulement de cette session dont l’importance n’est plus à démontrer», a fait savoir Claude Kory Kondiano face aux 85 députés présents à l’ouverture de cette session des lois.