L’assemblée générale extraordinaire du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) s’est déroulée ce mercredi 26 décembre sans son deuxième secrétaire général Oumar Tounkara qui est par ailleurs reproché par ses camarades d’avoir des accointances avec les autorités.
Interrogé sur l’absence du bouillant professeur de philosophie, Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG, n’a pas voulu faire de commentaires. Toutefois, il a précisé que son adjoint Tounkara n’est ni exclu ni suspendu. Lisez plutôt son intervention !
« Je ne sais pas pourquoi Oumar Tounakara n’était pas présent à l’assemblée générale extraordinaire d’aujourd’hui. Je crois qu’il avait eu un empêchement qu’il vient de me signaler qui ne l’a pas permis d’être avec nous. Je rappelle que nos rapports sont bons parce qu’il est membre du SLECG. Nous conjuguons les mêmes verbes, à la même personne et au même temps. M. Tounkara n’est jamais exclu du SLECG et d’ailleurs, on ne peut pas exclure un responsable du SLECG. S’il commet une faute grave, on peut le suspendre. Pour le moment, la décision de sa suspension n’est pas prise par le Bureau Exécutif National du SLECG.
Nous avons remarqué que M. Tounkara est en accointance avec les autorités de la BCRG (Banque Centrale de la République de Guinée) et la Primature. Quelque fois, il s’oppose aux décisions du Bureau Exécutif, il l’a fait de façon récurrente. C’est vrai qu’en démocratie syndicale, la contradiction est inhérente. Lorsque cette contradiction se manifeste, il faudrait qu’elle rallie la majorité. Si toutefois, cette contradiction est exacerbée au point qu’elle puisse compromettre la décision de la majorité, nous ne pourrons que prendre des décisions pour ne pas que le mouvement soit affecté. »