L’incendie s’est produit dans la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 août 2024, aux environs de minuit, dans le quartier Burkina, situé dans la commune urbaine de N’Zérékoré. L’atelier de menuiserie appartenant à Alexis Donamou, un menuisier ébéniste, a été entièrement détruit, probablement causé par un court-circuit.
Aucune perte en vie humaine n’a été signalée, mais les dégâts matériels sont considérables. Rencontré sur les lieux du sinistre, Alexis Donamou témoigne : « Cela fait un certain temps que nous travaillons avec le courant ici, car nous avons des machines qui fonctionnent à l’électricité. Je fabrique des meubles, des portes à vendre, et parfois, des gens font des commandes de meubles chez moi.
Par exemple, j’avais plus de cent (100) tables-bancs et plusieurs autres objets commandés par des clients. Hier, nous avons travaillé toute la journée et sommes rentrés à 18 heures. C’est vers minuit que j’ai été appelé pour m’informer que mon atelier avait pris feu. Les voisins et plusieurs autres personnes nous ont aidés à éteindre l’incendie, mais malgré tous nos efforts, les flammes étaient trop fortes et nous n’avons pas pu maîtriser le feu. »
N’ayant plus d’autres recours, il a fait appel au service de protection civile. « Ils m’ont dit que leur véhicule était en panne. Je me suis retrouvé désemparé, ne sachant plus à quel saint me vouer sauf pour tenter de circonscrire les flammes afin de sauver une maison située juste à côté.
Mais, mon atelier et tout son contenu étaient déjà partis en fumée. Même un simple tabouret, je n’ai rien pu sauver. Je demande aux autorités de m’aider, ainsi que toute la population de N’Zérékoré. Partout où il y a de l’électricité, les risques de dégâts sont toujours présents. Je ne suis pas la première victime et je ne serai certainement pas la dernière. Les autorités doivent nous aider à obtenir un service de sapeurs-pompiers efficace. On ne peut pas aller chercher les sapeurs-pompiers et se voir répondre qu’ils n’ont pas de véhicule, alors que la ville est électrifiée. Dès que je suis arrivé, les gens m’ont dit que c’est un court-circuit qui a provoqué l’incendie dans mon atelier », s’est lamenté Alexis Donamou, qui a estimé les pertes à plus de 50 millions de francs guinéens.
Pour conclure, il a lancé un appel aux personnes de bonne volonté et au gouvernement guinéen pour qu’ils lui viennent en aide.