Pour l’avocat d’affaires Mohamed Sidiki Sylla, membre du Comité de normalisation, réussir la transition serait de travailler en sorte que ce CONOR soit le dernier pour le football guinéen. Peuvent-ils réussir cette performance en sept mois (la transition devrait finir au plus tard le 30 juin) ? Sylla croit que si la FIFA l’a voulu ainsi, c’est qu’il y a des raisons objectives. En tout cas, il voulait que cette transition soit la plus courte possible. Lisez sa réaction :
« Pour moi, c’est un sentiment de joie. Parce qu’on nous a fait confiance. Sur la base de cette confiance, on nous a appelés pour venir servir le pays dans le domaine du football, pour faire en sorte que les choses s’améliorent, qu’elles repartent d’un bon pied. Quand on vous appelle pour une telle mission, cela donne un sentiment de fierté. Cela dit, je mesure pleinement l’ampleur des choses qui sont à faire et leur importance pour le pays tout entier, pour le domaine footballistique en particulier. Alors, en pensant à tout ce travail, c’est aussi un sentiment de responsabilité que j’éprouve. C’est un travail qui ne va pas être facile. Mais on pense pouvoir mobiliser les ressources sur la base desquelles on nous a fait appel et faire recours aux ressources externes disponibles pour pouvoir mener à bien cette responsabilité.
De mon point de vue, l’un des indicateurs de performance serait qu’il n’y ait plus de comité de normalisation en Guinée après ce dernier. Pour moi, ça serait une grande performance.
Pouvez-vous réussir votre mission dans les six ou sept mois ?
Le délai maximal est le 30 juin 2022. Ce délai a été fixé par la FIFA. Ils doivent avoir des raisons objectives pour fixer ce délai. Nous, on va déjà s’imprégner de la situation. Et comme on le dit, c’est le terrain qui commande. C’est un travail important à ne pas faire à la hâte, mais notre volonté à tous c’est de faire en sorte que cette période de transition soit la plus courte possible.»