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Malversations présumées et ambitions politiques : Face aux allégations, Sano droit dans ses bottes

Parmi les aspects souvent évoqués au  sujet du Front  national pour la défense de la constitution (FNDC), il y a la gestion des ressources du mouvement, le leadership et les ambitions personnelles de son coordinateur. C’est donc naturellement que ces questions ont été abordées avec  Abdourahmane Sano dans le débat en visioconférence hier mercredi, à Guineenews©

A propos des ressources du FNDC, le coordinateur du mouvement qui s’oppose à un troisième mandat pour Alpha Condé ne semble pas aussi préoccupé par les accusations dont il fait objet par endroits. Y compris par certains qui se réclament du FNDC. En réaction à ces allégations, égratignant le pouvoir sans le nommer, Abdourahmane Sano déclare que: « …Le FNDC n’est pas une machine à sous. Ce n’est pas un endroit où on vient pour s’enrichir. Si nous avions besoin d’opacité, on choisirait le camp qui est approprié pour ça… On a dit ici qu’Abdouramane Sano reçoit de l’argent dans le cadre de la grève des enseignants, d’un Israélien dont on a donné le nom, qui envoie l’argent à Dakar, Labé; ensuite je reçois l’argent pour financer la grève…On a dit que je fais des textos pour quémander de l’argent, on a dit il veut faire un coup d’Etat. Si aujourd’hui on dit que je suis opaque, tout cela nous fait rire… Ceux qui donnent leur argent, qu’ils demandent des comptes, s’ils ont donné de l’argent. Le FNDC on y vient par conviction et on agit dans cet esprit-là… Voici le compte avec le nom de tous ceux ont voulu garder l’anonymat… »

L’homme dont la démission fût l’une des celles qui ont le plus fait parler pendant la transition militaire après les tueries du stade du 28 septembre en 2009 n’est pas moins serein quand il répond aux critiques sur son leadership moins affirmé aux yeux d’une partie de l’opinion.

« Il y a des gens qui pensent que le leadership c’est être dans les médias, courir, monter, descendre,  se faire voir partout. Je pense que cela n’a pas de sens. Je ne vois pas les choses de cette façon-là… », rectifie-t-il. Et d’expliquer que: « je peux mourir demain. Je veux que les jeunes qui sont avec moi puissent continuer le combat pour la nation… Je ne me rends pas indispensable dans ce combat. C’est comme ça… »

Par ailleurs, privilégiant « les actes » aux bruits, selon ses propres termes, Abdourahmane Sano revendique un combat désintéressé comme très peu de Guinéens peuvent le comprendre présentement. Surtout quand il s’agit du pouvoir et ses privilèges. « Je ne cherche absolument rien », insiste-t-il, en réponse à une question en lien avec des prétendues ambitions présidentielles le concernant. Même s’il en a le droit, et le dit à haute et intelligible voix en tant que citoyen Guinéen.

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