Plusieurs militants et sympathisants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) sont écroués à la maison centrale de Conakry depuis octobre pour certains et novembre pour d’autres. A ceux-là, il faut ajouter des hauts cadres du parti notamment le vice-président Ibrahima Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah et Cellou Baldé ou encore l’allié Étienne Soropogui.
Pour leur apporter un soutien moral, des vice-présidents du parti ont sollicité leur rendre visite à la maison centrale. Mais un refus catégorique leur aurait été opposé par la justice.
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« La justice continue de s’opposer à toute visite des vice-présidents de l’UFDG à leurs collègues et collaborateurs détenus à la maison centrale et même aux malades hospitalisés à Ignace Deen. Suite à une énième demande introduite à cet effet ce lundi 28 juin par les avocats, la justice vient de leur notifier, encore, un refus catégorique« , a indiqué, sur son compte Facebook, Kalémoudou Yansané, vice-président de l’UFDG chargé des questions économiques.
Puis, il dit regretter cette attitude de la justice guinéenne qui les empêche d’apporter leur soutien moral à leurs collègues : »Nous regrettons cette décision qui empêche les vice-présidents à apporter le soutien moral nécessaire à leurs collègues actuellement privés de liberté« .