Les journées locales de vaccination contre la poliomyélite couplées cette fois à l’implémentation de la vitamine A, auront lieu du 14 au 17 décembre prochain dans 15 districts sanitaires du pays. En prélude à cette activité, le Programme Elargi de Vaccination (PEV) en partenariat avec l’Unicef, a convié les journalistes et animateurs en santé, à une journée de briefing au siège du PEV. Il était question d’échanger sur les stratégies à entreprendre pour la réussite de cette campagne.
Pour cette deuxième campagne de vaccination donc, 15 districts sanitaires sont concernés sur les 38 que compte le pays. Ces districts ont été sélectionnés à cause de « leurs faibles performances pendant les deux ou trois campagnes précédentes ».
Selon les responsables de PEV, le district sanitaire de Kankan ne présente pas de faibles performances mais il a été retenu à cause de sa position géographique et de l’importance des mouvements de population de la région vers cette ville. Les régions de Labé et Nzérékoré sont exempts de cette campagne.
Au total, 2 197 100 enfants de 0 à 59 mois sont programmés pour la vaccination dans les districts concernés. Pour une large couverture, le PEV a opté pour la campagne de porte à porte dans les ménages, marchés, garderies, écoles maternelles, gares routières et les centres de santé. Outre les 15 districts sanitaires, les 23 autres sont concernés par la supplémentation en vitamine A. Mais pour cette vitamine, seuls les enfants ayant 6 mois jusqu’à 5 ans sont concernées.
Par ailleurs, il faut noter que la poliomyélite est une maladie très contagieuse qui se transmet par un virus, par voie buccale quand la personne consomme des aliments ou de l’eau contaminée par des matières fécales d’une personne infectée. Il touche principalement les enfants de moins de 5 ans.
Selon les experts, une infection sur deux cent se solde par une paralysie irréversible des jambes. Pour éradiquer la polio, « nous devons poursuivre les campagnes de vaccination jusqu’à ce que tous les enfants soient vaccinés. Nos enfants seront ainsi protégés jusqu’à ce que le virus soit éliminé des eaux de la région où il peut persister pendant près de six mois et continuer d’infecter les enfants qui n’ont pas été vaccinés », lance la cheffe de la section communication du PEV, le Docteur Mariama Hann.