Dernières Nouvelles de la Guinée par les Guinéens
Pub Elysian
CIAO

L’OIF soutient le projet de Conakry capitale africaine du Livre

Après d’énormes sacrifices dont l’aboutissement a été en partie le projet mondial ayant fait de Conakry la capitale mondiale du livre en 2017, les responsables des éditions L’Harmattan Guinée continuent de mûrir d’alléchants projets pour le rayonnement de la Guinée à travers sa littérature.

C’est dans cette optique que Sansy Kaba Diakité et son écurie ambitionnent de faire de Conakry la capitale africaine du Livre, à l’image de Bamako pour la Photo, de Dakar pour l’Art contemporain, de Ouagadougou pour le Cinéma et d’Abidjan pour le Rire et la Musique.

Un projet qui bénéficie déjà du soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). C’est du moins ce qu’a indiqué sa représentante le mardi 23 avril à la faveur du lancement des 72H du livre de Conakry.

D’entrée, Mme Youma Fall a tout d’abord saluer la tenue des 72H du livre, cet espace pour magnifier la diversité créatrice de notre continent, mais aussi pour célébrer la diversité linguistique de notre territoire qui est l’Afrique, et également pour faire dialoguer toutes nos diversités. « Et l’OIF ne peut pas ne pas s’associer à un espace de célébration de la diversité des cultures », a-t-elle déclaré en substance.

Rappelant en effet quelques attributions de son organisation, l’oratrice a indiqué que celle-ci accompagne les Etats dans la définition de politiques culturelles et de stratégies de développement culturel en linguistique.

« L’OIF accompagne la Société civile culturelle et les Etats pour une co-construction de projets et d’événements, convaincue que c’est dans la complémentarité de nos actions, nous Organisation internationale, vous Etats et Sociétés civiles, que nous parviendrons à faire de la Culture un métier pour notre continent, et de l’économie de la créativité, un acteur du développement durable. Alors, nous sommes ici pour célébrer, mais aussi nous projeter », a précisé Mme. Fall.

Doléances de l’OIF auprès d’Alpha Condé

« Il y a deux ans, nous avons eu la joie et l’honneur d’avoir en face de nous le Professeur président, Son Excellence Alpha Condé, et nous lui avons parlé. Nous lui avons dit tout simplement: monsieur le président, nous avons un espace pour célébrer les Arts à Dakar, un espace pour célébrer la Culture à Abidjan, un espace pour célébrer le Cinéma à Ouagadougou. Nous aimerions avoir un espace -et nous aimerions que ce soit à Conakry- pour célébrer le Livre. Il a accepté et il nous a encouragés », a expliqué la représentante de l’OIF.

Selon les dires de Mme Youma Fall, la réflexion a commencé aussitôt. Et aujourd’hui, le bébé a fait son chemin. Ce matin, dit-elle, nous avons eu la grande joie d’échanger avec les professionnels présents à Conakry autour de cet événement majeur que nous voulons événement fondateur.

Choix de Conakry

Sur le choix porté sur Conakry, l’émissaire de la Francophonie le motive par le fait que le terreau soit « fertile, le milieu attrayant, la dynamique existante et l’écosystème performant. Ce, grâce aux 72H du livre de Conakry, qui est un existant ».

« Nous voulons partir de cet existant-là pour créer une rencontre autour du livre. L’OIF est partenaire. Et nous sollicitons l’Etat de la Guinée pour porter avec nous ce projet. Nous souhaitons que ce projet soit une fille de rencontres, de volonté et de nécessité. Notre volonté à nous et la volonté des acteurs culturels d’avoir cet événement. Et je pense aussi, la nécessité pour l’Etat d’accompagner la création d’une dynamique, d’un milieu culturel », a-t-elle affiché.

Aux dires de Mme Fall, « les acteurs ont approuvé le projet de faire de Conakry la capitale du livre de l’Afrique, en Afrique ou des auteurs africains, l’appellation reste à définir ». Toutefois, elle a rassuré que c’est parti et bien parti. Et que la suite logique serait que la République de Guinée porte avec l’OIF le projet.

« On sera là pour accompagner. Parce que tout simplement, notre raison d’être, c’est le développement culturel. Il est inutile de rappeler que la Francophonie est née de la volonté d’auteurs », a-t-elle conclu.

vous pourriez aussi aimer
commentaires
Loading...