Les députés ont adopté, ce mercredi 30 décembre 2020, la Loi de Finances initiale 2021 qui s’équilibre en recettes et dépenses à 27 mille 739 milliards 67 millions 411 mille 932 GNF.
Les prévisions de recettes pour l’exercice 2021 se chiffrent à 23 511 640 815 180 GNF, soit un déficit de 4 mille 227 milliards 426 millions 597 mille 254 GNF. Pour combler ce déficit, le ministère de l’Economie et des Finances est autorisé de contracter des emprunts pour un montant de 7 mille 220 milliards 526 millions 442 mille 380 GNF ; de recouvrer des créances sur les entreprises et autres redevables pour 255 milliards 60 millions 748 mille GNF et procéder au remboursement du capital des emprunts pour un montant de 3 mille 248 milliards 160 millions 593 mille 651 GNF, dont 1 988 milliards 282 millions 632 mille 651 GNF en emprunts intérieurs et 1 259 milliards 877 millions 961 mille en emprunts extérieurs.
Dans la LFI 2021, le gouvernement a revu à la baisse ses dépenses courantes par rapport à la Loi de finances rectificative 2020 et a du coup revu un peu à la hausse les dépenses d’investissement.
Selon le rapport présenté par Aboubacar Adama Sylla, rapporteur général, les dépenses courantes pour l’exercice 2021 est de 18 451,99 milliards GNF contre 18 985,87 milliards GNF en 2020.
« La diminution des dépenses courantes de 533,89 Mds porte sur les dépenses de transfert pour 1 714,73 atténuée par des hausses constatées sur les dépenses de personnel pour 557,82 Mds, les dépenses de biens et services pour 365,70 Mds et les charges financières de la dette pour 256 Mds », a expliqué le rapporteur.
Quant aux dépenses d’investissement, il y a eu une augmentation. Le montant passe de 7 105,95 milliards GNF 2020 à 8 331,79 milliards GNF en 2021.
Dans la Loi de finances initiale 2021, les projections misent sur un taux de croissance du PIB de 5.5%; un taux d’inflation à 8% ; un taux de pression fiscale de 12.6% du PIB; un taux de réserve de change à 3 mois d’importations ; un taux de change de 9 322,6 GNF pour 1 Dollar ; un niveau de dépenses courantes de 11% du PIB et le maintien du déficit budgétaire et de l’endettement à un niveau soutenable en pourcentage du PIB.