Les députés étaient en plénière ce mercredi 26 décembre à l’hémicycle pour examiner et adopter le volet dépenses du projet de la loi de finances initiale 2019. Pour l’exercice 2019, les dépenses du budget de l’Etat, y compris le budget d’affectation spéciale, sont évaluées à un peu plus de 22 mille milliards 313 millions 378 mille Francs contre 19 190, 55 milliards en loi de finances rectificative. Soit une augmentation de 16, 27%.
Selon le rapporteur général de la commission des Affaires Economiques et Financières, Alpha Mohamed Diallo, cette augmentation des dépenses est liée à la hausse des dépenses d’investissements pour 2 125,6 milliards soit 30,27% et des dépenses courantes pour 480,3 milliards soit 3,95%.
Dans ce volet dépenses, la part du personnel s’élève à 5 094, 57 milliards contre 4 631, 91 milliards en 2018, soit 40,30 % des dépenses courantes.
Concernant les charges financières de la dette, a précisé M. Diallo, «les projections pour 2019 sont chiffrées à 1 002, 918 milliards contre une prévision de la loi de finances rectificative (LFR) 2018 de 1 186 milliards. Soit une baisse de 15,4%. Elles représentent 4,5 % du budget et se composent en interêts aux non-résidents pour 287,3 milliards (28,6%) et aux résidents autres que les administrations publiques pour 715,62 milliards soit (71, 40 %)».
Poursuivant, le rapporteur de la commission Alpha Mohamed Diallo a indiqué que «les dépenses de biens et services s’élèvent à hauteur de 3 183, 60 milliards contre 2 830, 72 milliards».
La nouveauté dans ce projet de budget 2019, un budget d’affectation spéciale au (Fonds National de Développement Local FNDL), d’un montant de 517,8 milliards qui est destiné « au financement des investissements des collectivités locales et alimenté par une affectation de recettes fiscales minières à hauteur de 15%» a souligné M. Diallo. Ce, conformément aux dispositions de l’article 20 de la loi de finances rectificative 2018, instituant le Fonds National de Développement Local.