Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Yero Baldé, était ce jeudi 6 décembre devant les députés pour décliner l’orientation budgétaire de son département.
Dans son intervention, le ministre a présenté un budget diminué de 8% que celui qu’il avait lors de la loi de finances rectificative de 2018. Le projet de budget pour 2019 s’élève à 949 milliards 258 millions 589 mille GNF contre un crédit de 1 036 milliards 555 millions 631 mille en 2018 soit un écart de 87 milliards 297 millions 42 mille GNF, correspondant à une baisse de 8%.
Ce projet de budget, en dépenses de personnel, a connu une hausse de 7%, car en 2018, un montant de 206 milliards 552 millions 875 mille avait été accordé à ce volet contre 220 milliards 795 millions 275 mille GNF pour 2019.
Quant au volet dépenses de biens et services, il a augmenté de 331%. Avec un montant de 14 milliards 861 millions 208 mille GNF en 2018, il a été prévu pour 2019 une somme colossale de 61 milliards 474 mille, soit une différence de 46 milliards 141 millions 941 mille GNF.
Pendant ce temps, le volet investissements n’a connu qu’une légère augmentation de 4%. Dans le projet de budget en cours, 156 milliards 126 millions 976 mille GNF ont été prévus pour les dépenses d’investissement contre une allocation de 149 milliards 846 millions GNF lors de l’exercice passé, soit une différence de 6 milliards 280 millions 976 mille GNF.
« L’estimation couvre le financement des nouvelles infrastructures universitaires (l’acquisition de 50 bus pour la mise en œuvre du transport urbain universitaire) les paiements au titre des projets de construction à l’Université Gamal Abdel Nasser, à celui de Labé et l’aménagement de la plaine agricole de Founkama à Faranah (Institut supérieur agronomique de Faranah) », a indiqué le ministre Abdoulaye Yero Baldé.