Lors d’une conférence tenue ce mercredi à Conakry, le Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG) a dénoncé la persistance de certaines pratiques que le CNRD avait pourtant promis d’éradiquer, notamment la violation des droits de l’homme et l’impunité. Dans ce contexte, le FFSG a évoqué le rôle d’un ministre qu’il estime avoir « consacré presque toute sa vie à l’instauration d’un État de droit ».
« La Guinée est un pays plein de paradoxes. Nous avons un Premier ministre qui, tout au long de sa vie, s’est battu pour l’instauration d’un État de droit dans notre pays. Il s’agit du même homme qui a fondé l’OGDH, une organisation œuvrant pour la promotion des droits humains. Ce sont des contradictions flagrantes que tout le monde peut constater.
Mais cela n’est pas surprenant dans un pays où il n’y a aucun recours lorsqu’on est menacé. Il est inquiétant que même les religieux soient complices de la mauvaise gestion de cette transition. Dans ces conditions, il est difficile de trouver des réponses à la situation actuelle.
La Guinée est véritablement un pays de paradoxes. Nos camarades, qui sont aujourd’hui à la tête de certaines institutions comme le CNT, sont les mêmes avec qui nous avons manifesté dans les rues de Conakry en 2018 pour demander la réduction des prix du carburant. Certains d’entre eux sont désormais ministres », a-t-il dénoncé.