Après un mois de vacances, le Conseil des ministres a repris ce jeudi 31 août sous la présidence du Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya au palais Mohamed V à Kaloum.
Lors d’un point de presse animé au Porte-Parolat du Gouvernement pour donner les grandes lignes du Conseil des ministres, Ousmane Gaoual Diallo a été interrogé sur l’organisation de l’an 2 du CNRD au pouvoir et la manifestation annoncée par les Forces Vives de Guinée (FVG).
En réponse, il a rappelé que ces questions n’ont pas pas fait g l’objet de discussion ni en Conseil interministériel moins encore en Conseil des ministres.
Par ailleurs, il a indiqué que nous avons la Guinée en partage et qu’il y a un moment où il faut laisser nos contradictions pour célébrer ce que nous avons en commun.
« Il faut faire en sorte que l’exercice des droits ne soit pas seulement un exécutoire pour décompter les violences, les victimes ou des choses qui vont traumatiser notre pays. Aussi longtemps qu’il est possible de se réunir autour de la table pour discuter, il faut le faire« , a-t-il dit.
Poursuivant, il a souligné qu’il faut saluer la constance des autorités en place qui ont dit que la table de négociations reste privilégiée. « Allez manifester et revenir autour de la table le lendemain, après avoir compté quelques victimes n’a aucun intérêt », a-t-il déploré.
Et d’enchaîner : « nous invitons la classe politique guinéenne à réinventer les mécanismes de résolution des crises. Si dans le passé, nous n’avons pas eu cette main tendue où quand il y avait dialogue, les conclusions n’étaient jamais mises en œuvre, il faut donner la même opportunité au gouvernement actuel de discuter et avoir des accords. Nous invitons la classe politique à venir autour de la table, ce qui est possible sera fait et ce qui n’est pas possible sera différé« .