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Lampadaire à terre : les accidents n’épargnent rien…pas même les infrastructures !

L’image que nous montrons là peut paraître très banale, aux yeux de certains, pour ne pas dire de tous. Pour s’en convaincre, demandons-nous combien sont les passants longeant cette route, qui s’intéressent effectivement à ce métal long et tordu placé là, sur le trottoir ? Combien sont-ils qui s’interrogent sur le pourquoi de la présence inattendue voire même incongrue de ce lampadaire entièrement détruit ?

Sans risque de nous tromper, nous pouvons répondre qu’ils ne sont pas nombreux ! Bien sûr, à l’exception de ceux qui ont la charge de sa manutention ou de ceux qui pensent à son recyclage ou à sa vente aux collecteurs de ferraille !

Ce long cylindre métallique, maintenant difforme, n’intéresse plus grand monde. Pourtant, c’est le contraire qu’il fallait adopter. Chacun devrait s’en soucier, un tant soit peu, puisqu’il s’agit d’un bien commun, un patrimoine que nous avons en partage.

Rappelons-nous que ce lampadaire que l’on voit ici, détruit, nous est arrivé à l’état neuf, il n’y a pas encore longtemps. Son acquisition a coûté cher à l’Etat, donc au contribuable que nous sommes. Tant pour sa commande que pour sa pose et son fonctionnement régulier. La lumière qu’il a irradié sur la route nous a été utile. Elle a agrémenté notre cadre de vie en nous apportant du bien-être et de la sécurité.

Malheureusement, force est de constater que ce patrimoine qui participe à l’éclairage public est de plus en plus menacé. Il suffit de longer nos rues pour s’en convaincre. Il n’est pas rare de voir des lampadaires tordus ou carrément arrachés et tombés à terre. Si cette tendance n’est pas inversée, nous risquons de voir nos rues perdre, l’un après l’autre, les poteaux qui les éclairent la nuit. Prémisses d’un retour de l’obscurité le long de nos rues ? Ça y ressemble fort, sans jamais quitter l’ordre des probabilités. Il est vrai qu’une telle éventualité est à exclure absolument, parce que tout simplement inconcevable !

Que faire alors pour éviter qu’elle se produise ? Commençons d’abord par en comprendre l’origine. D’emblée nous dirons que cette destruction récurrente de lampadaires est la résultante du comportement des usagers.

Les agents de la circulation routière (police et gendarmerie) sont formels là-dessus. Selon eux, les principales infractions à l’origine des accidents contre les lampadaires sont : l’excès de vitesse, l’alcool ou le sommeil au volant, la perte de contrôle du véhicule, la défaillance mécanique, etc.

En outre, ils font remarquer que les auteurs d’accidents contre ces infrastructures routières ne s’arrêtent généralement pas après le choc, sauf quand leur véhicule ne peut plus repartir.

Il est temps de faire connaître et vulgariser la loi AN 074/2016 portant protection du patrimoine routier national.

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