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La sous-traitance dans l’exploitation minière: Youssuf SYLLA partage l’expérience de GAC au GUIF3

Parmi les panelistes du thème ‘’L’exploitation minière en Guinée et la sous-traitance : quelles opportunités pour l’économie locale et les populations impactées’’, le Directeur Général de Guinea Alumina Corporation (GAC). Youssouff SYLLA a un partagé une expérience captivante ce mardi 5 mars, à l’occasion de la première journée de la troisième édition du Guinea Investment Forum (GUIF) qui se tient actuellement à Conakry.
Aux côtés de ses copanelistes, Youssouf Sylla, Directeur Général de GAC répondant au facilitateur du panel, explique la façon dont GAC applique sla politique du contenu local pour le bien des entreprises locales et celui l’économie locale.
A l’entame, M. Sylla revient sur les avantages de la sous-traitance pour les communautés locales, en Guinée et dans les pays ou sont menées des activités minières avant de préciser que «parmi ces avantages, nous avons la création d’emplois, le développement des compétences et le développement de l’économie locale».
Développant ces trois point, le patron de GAC explique : «à propos de la création d’emplois, les entreprises sous-traitantes offrent une variété de possibilité d’emplois a aux jeunes femmes et hommes issus des communautés selon leur niveau de compétence».
Ce qui est particulièrement vrai « au niveau de GAC », où, confie le paneliste, «dès la phase de construction, nous avons mis en place une base de données listant les membres de la communauté impactée par notre projet et qui sont à la recherche d’emplois».
Une démarche qui s’est avérée efficace, selon M. Sylla. En ce sens que, informe-t-il, « …nous avons un certain nombre d’emplois qui sont réservés aux membres de la communauté. Et pour ce type d’emplois, GAC et ses sous-traitants s’engagent à recruter exclusivement au sein des communautés. .
Résultat, révèle-t-il à l’auditoire, «actuellement, au niveau du projet GAC, nous avons 3250 personnes qui travaillent pour le projet. Et parmi ces 3 250 personnes, nous avons 560 personnes qui sont issues des communautés dans lesquelles nous travaillons ». Ce qui constitue «18% de notre effectif », fait-il remarquer, visiblement satisfait.
Concernant «le développement des compétences », Youssuf Sylla aborde ce deuxième point avec la même satisfaction. «Il est clair que la sous-traitance offre une opportunité de développer une main d’œuvre qualifiée », affirme-t-il. Ajoutant «qu’au niveau de GAC et ses sous-traitants, nous nous assurons que nous offrons des formations professionnelles techniques aux travailleurs nationaux, améliorant ainsi leurs compétences, en augmentant leur employabilité, ce qui vas leur permettre à long terme, au-delà du secteur minier, de pouvoir trouver du travail».
Le troisième point développé par le DG de GAC porte sur «… la stimulation de l’économie locale de la région ». Selon lui, «en plus de créer des emplois et de former les employés nationaux, la sous-traitance permet de stimuler l’économie. Donc les entreprises locales qui deviennent des sous-traitants des entreprises minières bénéficient ainsi d’un accroissement de leurs activités. Ce qui peut conduire à une augmentation de la demande d’autres services. Ce qui par ricochet, va stimuler l’économie ».
Dans la même veine, M. Sylla insiste: l’approche adoptée par GAC consiste à accompagner les entreprises locales pour que celles-ci répondent aux normes internationales et disposent de capacité de recherche de financement à travers des programmes de formation via la bourse de sous-traitance et de partenariat avec une expertise des équipes de la Société financière internationale (SFI) partenaire stratégique de GAC sur ces questions.
Le model ENIG SARL
En déroulant ses explications sur les trois étapes que sont «la création d’emplois, le renforcement de capacité et le développement local», le paneliste a partagé l’expérience de la société ENIG. Un model de réussite dont l’histoire est partie de 2019, année de la création de l’entreprise «par les jeunes de Kamsar».
Sur le captivant récit, selon M. Sylla, «ces jeunes-là travaillaient dans le projet GAC pendant la phase de construction et leur contrat est fini à la fin de la phase de construction». La fin d’une histoire a été le début d’une autre, encore plus intéressante.
Pour preuve, «dès que GAC a commencé les opérations, ces jeunes ont réussi à s’adapter pour éviter de se retrouver au chômage. Donc ils ont créé cette société en 2019 et GAC leur a offert un premier contrat de nettoyage ».
Un pari réussi car, «lors de la création, il y avait 18 personnes qui travaillaient pour ENIG et actuellement, il y a 83 employés qui travaillent au sein de cette entreprise. Donc ce qui était auparavant un groupement d’ouvriers non qualifiés est devenu, une force de travail diversifiée avec divers profiles professionnels, allant des opérateurs aux échantillonneurs et autres officiers en santé sécurité… », toujours selon Youssouf Sylla. Cela, «…grâce aux programmes de renforcement des capacités offerts par GAC, en collaboration avec la bourse des sous-traitance et de partenariat et la SFI ».
A noter qu’avec le facilitateur, par ailleurs président de la chambre des mines de Guinée, Ismaël DIAKITE, le Directeur Général de GAC a animé ce panel avec le secrétaire Général du ministère des mines et de la géologie, Bachir CAMARA et un responsable de Rio Tinto Simfer et Aguibou LY de IBS Group.
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