Après Amadou Oury Bah bien connu sous le nom de Bah Oury, l’ex-numéro 2 de l’UFDG et de Baba Alimou ainsi que d’autres détenus ayant déjà purgé leurs peines de prison, c’est le tour à Fatou Badiar Diallo de recouvrer sa liberté dans le dossier dit de ‘’l’attaque de la résidence privée du président Alpha Condé’’. La nouvelle de sa libération vient d’être rendue publique ce 31 décembre 2018 par les médias d’Etat.
Ayant passé environ 7 ans derrière les barreaux, Fatou Badiar est aujourd’hui l’une des plus célébrés pensionnaires de la prison civile de haute surveillance de Conakry à avoir bénéficié de cette grâce présidentielle.
Avec le Commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB), un béret rouge de l’armée guinéenne et ex-garde du corps de feu général Lansana Conté, et Jean-Guilavogui, elle été interpellée au lendemain de cette attaque du domicile privé du Chef de l’Etat Alpha Condé, sis à Kipé, dans la commune de Ratoma, en haute banlieue de Conakry. Une attaque survenue le 19 juillet 2011 et pour laquelle ils ont été jugés et condamnés par la justice à la réclusion criminelle à perpétuité comme étant les véritables cerveaux de ce commando d’assaillants.
Il faut enfin rappeler que ce geste du président de la République, longtemps attendu, est déjà vivement salué par de nombreuses associations féminines et autres activistes des droits de l’homme qui réclamaient depuis cette libération. Surtout que ces derniers temps, la détenue, en raison d’un état de santé valétudinaire, était régulièrement aperçue dans certaines cliniques spécialisées de la capitale.
Outre Fatou Badiar Diallo, les sieurs Almamy Aguibou Diallo et Mamadou Alpha Diallo, tous condamnés et arrêtés dans l’affaire de l’attaque du domicile du président Alpha Condé à Kipé.