Le Directeur général chinois du Département des Affaires africaines, Dai Bing, a rencontré le mardi 9 avril dernier la presse africaine à Beijing dans la salle de conférence de son ministère. Cette rencontre était axée sur les relations sino-africaines et leur développement au fil des années.
Historiquement, la Chine et l’Afrique ont commencé leur relation bilatérale à partir de 1956 avec l’Egypte avant que trois ans plus tard, la Guinée, le Ghana et le Mali n’emboitent le pas. C’est pourquoi, dira-t-il, l’inauguration de l’Institut sino-africain contribuera davantage au renforcement des relations. Et d’ajouter : « les autorités chinoises gardent un grand espoir quant à un raffermissement des liens d’amitié et de coopération entre les deux parties. »
Si aujourd’hui, la Chine apporte un grand soutien dans beaucoup de domaines à plusieurs pays africains, elle n’oublie pas, non plus, celui de l’Afrique pour son adhésion à l’Organisation des Nations-Unies (ONU) à la fin des années 50.
Dans son intervention, le diplomate chinois a rappelé que la Chine a annoncé, en septembre 2018, une enveloppe de 60 milliards de dollars pour investir dans le développement de l’Afrique. « La Chine est un ami de l’Afrique et nous nous soutenons. Nous espérons une coopération économique et un partenariat gagnant-gagnant », a déclaré M. Bing.
Poursuivant, le diplomate chinois a indiqué que son pays va œuvrer aussi pour la protection de l’environnement en Afrique avant d’inviter les entreprises chinoises travaillant sur le continent au respect des lois des pays d’accueil.B
M. Bing a souligné aussi que son pays va aider l’Afrique au développement de son réseau routier, à la construction des barrages hydroélectriques, et à l’éradication de la pauvreté.
Pour ailleurs, interrogé sur l’impact de la dette chinoise dans l’avenir du continent noir, le directeur adjoint du Département des Affaires africaines dira que « les inquiétudes de la dette chinoise ne sont qu’une spéculation de certains pays occidentaux ». Selon lui, il revient à l’Afrique de parler et de résoudre ses problèmes de dette.
En conclusion, il dira que les financements chinois sont plus visibles en Afrique que ceux de certains pays occidentaux. C’est le cas de la Guinée où le conférencier a évoqué le barrage de Souapiti, en construction.