La Commission Électorale de Recours de la Fédération Guinéenne de Football a invalidé tard dans la nuit du mercredi à jeudi 23 novembre 2023, la candidature de Mathurin Bangoura et des membres de toute sa liste qu. Dans sa décision, la commission a déclaré en la forme recevable la requête introduite par Ahmadou Abdoul Touré déposée le 16 novembre dernier. La commission électorale a jugé « fondés » les anomalies soulevées par Ahmadou Abdoul Touré avant de procéder à l’invalidation de la candidature de Mathurin Bangoura qui fait objet de plusieurs poursuites judiciaires.
Quelques heures après, le camp de Mathurin Bangoura a réagi à cette décision. Invité ce jeudi 23 novembre dans l’émission mirador, Thierno Abdoulaye Bah, vice-président chargé du football des jeunes sur la liste de Mathurin Bangoura, a crié au complot et promet de saisir la FIFA. Il est allé jusqu’à dire qu’il n’y aura pas d’élection le 25 novembre prochain.
« Je suis vraiment très révolté ; il faut le dire. Une décision d’une commission électorale qui tombe à 2 heures du matin au moment où les gens dorment comme si c’était un coup d’Etat. Je suis vraiment très navré et très déçu. Alors qu’on pouvait avoir ce courrier avant 18 heures. La décision doit être envoyée à tous les membres statutaires normalement 10 jours avant les élections et aujourd’hui on est à 3 jours avant les élections. Parce qu’il y a des recours à exercer par notre liste. On va s’adresser à la FIFA. Parce qu’en dernier ressort c’est eux qui décident. Les élections précédentes ont été annulée à la veille parce qu’il y avait des anomalies. Donc, nous allons saisir la FIFA. Je suis vraiment très déçu, très navré par le comportement de la commission de recours. Mais je vous dit dorénavant qu’il n’y aura pas d’élection. Nous sommes des membres statutaires. Au jour d’aujourd’hui, sur les 69 membres statutaires, nous sommes au nombre de 50 membres statutaires qui siègent. C’est nous qui devons voter et si nous ne votons pas, il n’y aura pas d’élection. On ne boudera pas. Nous y seront. C’est un complot qui a été monté dès le départ. Nous viendrons dans la salle, nous empecherons qu’il y ait des élections. Pour la simple raison que nous sommes majoritaire. Le statut dit qu’à partir du moment où vous rentrez dans la salle, même si c’est une personne qui reste et qui vote, ça passe.»