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Incarcération de Sylla Bill Gates : ses avocats vent debout contre la CRIEF

L’incarcération du PDG de djoma groupe à déclenché  une vague d’indignation chez ses avocats contre la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Ce samedi 5 novembre 2022, le collectif d’avocats de l’ex-intendant du président Alpha Condé, était face à la presse ce samedi 5 novembre pour fustiger cette détention de son client à la maison centrale de Conakry.
 Selon le collectif, « aucun élément de preuve ne justifierait son incarcération ». Une décision que dénonce le collectif : « Il a été inculpé et placé en détention préventive en dépit de l’absence de tout indice grave ou concordant. Tels sont, sur le plan juridique, les circonstances regrettables dans lesquelles, monsieur Kabinet SYLLA a été, en toute illégalité, inculpé et placé en détention préventive. »
Par rapport aux allégations selon lesquelles Kabinet Sylla aurait effectué un virement d’un million de dollars, alors que toute transaction financière avait été interdite par les autorités au lendemain du 5 septembre 2021, Me Joachim Gbilimou explique :  » cette transaction que parle le juge a été effectuée au nom du groupe djoma et non de Mr Sylla. Une fois encore, il n’existe aucun élément de preuves qui peut expliquer la mise en détention de notre client. Cette décision est illégale et ne respecte aucune procédure. Cette incarcération n’est pas fondée et nous estimons qu’elle ne repose sur aucun élément juridique », dénonce-t-il.
Poursuivant, Me Joachim Gbilimou met la chambre d’instruction au défi sur l’existence d’éléments preuves :
« Nous mettons au défi la chambre d’instruction sur les éléments de preuve dont on reproche à notre client. Il n’y a aucune preuve qui puisse le justifier. Nous estimons que la procédure a été biaisée. CAR, notre client M. Sylla n’a pas été recherché, c’est lui même qui s’est présenté devant le juge. »
Depuis 48 heures que le PDG de djoma groupe est placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry. Ses avocats comptent introduire des requêtes. « Pour preuve, à date, une requête aux fins d’annulation de son inculpation, une déclaration d’appel contre l’ordonnance de son placement en détention préventive et une requête aux fins d’examen immédiat de cet appel sont déjà déposées », à annoncé son collectif d’avocats à la presse.
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