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Ibrahima Blasco Barry  après l’arrêt de la Cour d’appel : « je n’ai jamais rien fait…»

C’est en homme heureux que l’ancien secrétaire général de la Fédération Guinéenne de Football (FGF),  Ibrahima Blasco Barry a réagi à l’arrêt de la Cour d’appel le blanchissant de l’accusation « d’abus de confiance » au préjudice de la FEGUIFOOT. Sa réaction !

« Je voudrais d’abord remercier Dieu, mais ma famille et mes amis qui ont souffert de cette procédure.  Ils ont souffert dans l’âme en me voyant subir tout ce que j’ai subi, notamment en me voyant en prison pour des faits que je n’ai pas commis. Mais comme je l’ai déjà dit, je voudrais encore m’en remettre à Dieu. Je suis heureux du fait que j’ai été blanchi. Mon combat était que l’opinion guinéenne et la famille du football pour laquelle je me suis personnellement investi depuis mon jeune âge, sache que je ne leur ai rien fait.  Je n’ai jamais rien fait, et la justice par le câble du double degré de juridiction – une décision du tribunal de première instance de Kaloum et une autre de la Cour d’appel confirmant cette décision – fait de moi aujourd’hui un homme heureux. J’ai perdu des amis, j’ai perdu des compagnons dans cette épreuve qui m’a été imposée de force. Quand on me jetait en prison, j’étais secrétaire général de la fédération (FGF),  j’étais membre des commissions permanentes de la CAF, j’étais coordinateur général de la CAF d’ailleurs, et nous étions presque deux ou trois dans la sous-région ouest-africaine, j’étais commissaire de la CAF et de la FIFA. J’ai perdu tout cela au nom de ce procès, mais aussi au nom de ces accusations qui ont été inventées contre mes personnes. Malheureusement, en perdant ma présence au sein de toutes ces organisations, c’est la Guinée qui perdait avec moi. Parce que je faisais à ce niveau, je le faisais pour mon  pays. Tous les jours que Dieu fait, nous avons une dette envers notre pays. J’ai étudié en Guinée, je n’ai pas étudié ailleurs. J’ai mené toute ma vie ici. Je me dis que j’ai un devoir, une dette vis-à-vis de mon pays qu’il faille rembourser. J’étais dans cette dynamique lorsque cette situation est arrivée. Mais, en tout état de cause, je m’en remets à Dieu, je n’en veux à personne. Je suis simplement un homme heureux et comblé pour le fait que j’ai été blanchi devant l’opinion, blanchi devant les membres de la famille du football, devant mes enfants et ma femme qui peuvent désormais sortir la tête haute, devant mes amis… Je suis sûr que cette décision mettra du bémol dans le sang de ma mère qui est tombée malade le jour de mon arrestation. Elle n’avait jamais compris que je puisse être accusé d’un tel détournement. Aujourd’hui, quand elle a appris, c’était une mère très heureuse.»

Propos recueillis par Tokpanan DORÉ

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