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Mise en place de la DCI à la Présidence : voici ce que la presse attend de ce nouvel organe

Suite à la création de la direction de la communication et de l’information (DCI) à la Présidence de la République, notre Rédaction a joint certains journalistes de la presse privée notamment des responsables d’associations. Ceux-ci dans ce qui suit, ont livré à Guinéenews leurs attentes de cette nouvelle direction, désormais hôtesse de la presse à la Présidence. Mais ils ont comme dénominateur commun, la volonté de voir certaines choses s’améliorer dans les relations entre les médias et la Présidence de la République.

Pour Ibrahima Sory Traoré, journaliste et patron de médias, vice-président de l’AGUIPEL (même s’il précise tout de suite qu’il ne parle pas au nom de cette dernière parce que ne l’ayant pas discuté préalablement avec le bureau), « c’est tout d’abord l’accès à l’information ». En tout cas, explique le fondateur de Guinee7 et de la radio Ndimba, « les nouvelles autorités ne perdent pas de vue qu’elles gèrent la chose publique. Et qu’à ce titre, il faut informer les populations, à travers la presse qui sert de courroie de transmission… »

Et M. Traoré de rappeler à titre d’exemple : « l’innovation du porte-parolat du dernier gouvernement Alpha Condé qui permettait une séance de questions- réponses entre les journalistes et le porte-parole, à l’occasion de la restitution des travaux du Conseil des ministres. »

Du côté de l’Union des Radions et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), c’est le Secrétaire chargé de la communication et porte-parole de l’association qui répond à notre sollicitation. Cheick Sadibou N’doye, c’est son nom, espère aussi à ce qu’il y ait l’accès à l’information concernant la Présidence de la République (…) »,

« Puisqu’on a jouté les relations publiques, on s’attend à ce qu’on aille au-delà de ce qu’on a l’habitude de nous servir concernant les informations à la Présidence de la République, des choses comme l’audience du Président… Nous journalistes, lorsqu’on veut avoir des informations concernant la Présidence et tout ce qui tourne autour de la Présidence, la gouvernance de façon générale, … qu’on puisse demander et y avoir accès. En dehors, à la division relation publique, on suppose aussi qu’il y a des problèmes pour lesquels on peut saisir la Présidence de la République pour trouver un compromis. Comme le cas aujourd’hui de Djoma dont les comptes sont gelés… », rappelle notre confrère du groupe Djoma Médias.

A l’Association de Guinéenne des Editeurs de la Presse Indépendante (AGEPI), c’est le président Alpha Abdoulaye Diallo que nous avons joint au téléphone. « Ce qu’on peut espérer, c’est de voir cette direction contribuer à faire en sorte que la liberté de la presse soit toujours une réalité », entame-t-il. Et le patron de l’hebdomadaire Le Populaire de préciser : « en termes d’accès à l’information, plus précisément l’accès équitable à l’information et donc aux sources officielles par exemple, parce que nous avons coutume de voir que les grands actes posés par le chef de l’Etat, bien avant le CNRD, jusqu’à maintenant là, sont souvent l’exclusivité de la presse publique. Alors qu’en principe, la Guinée a une seule presse. Donc, si la direction peut parvenir à faire en sorte que l’on ne catégorise pas la presse dans ce pays, ce serait un plus. »

  Au syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG), la première attente exprimée par le Secrétaire générale porte sur le profil du premier responsable de la direction. « Il faut qu’on ait à la tête de cette direction quelqu’un qui connaît le milieu et son fonctionnement, il faut qu’il ait de bons rapports avec les journalistes », a-t-il souhaité.

La deuxième attente de Sékou Jamal Pendessa, concerne l’accès aux événements organisés par la Présidence de la République. Notre confrère du groupe Gagan RTV tout en concédant que « les organes de presse sont nombreux et ne peuvent pas être tous invités ou représentés à la fois au même événement », demande qu’il y ait une certaine rotation pour permettre un accès équitable des médias aux cérémonies par exemple. »

En outre, il suggère qu’il y ait aussi la possibilité pour les rédactions isolément prises d’avoir un interlocuteur afin de pouvoir traiter un sujet qui intéresse sa rédaction.

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