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Homicide: un Guinéen tué à Bordeaux (France), sa compagne mise en cause

Le mardi 22 Novembre dernier, Abdoulaye Djibril Barry, un Guinéen  de 25 ans a été mortellement poignardé par sa compagne une guadeloupéenne âgée de 35 ans.
Cette dernière connue pour des troubles bipolaires n’a pu être conduite en garde à vue car son état de santé ne le permettait pas, elle a plutôt a été interpellée et conduite en hospitalisation.

Nous avons le témoignage du principal témoin et ami de la victime qui jusque-là était sous le choc et ne se sentait pas à mesure de parler. 

M. Traoré ami de Djibril Barry depuis son arrivée en France en fin d’année 2017, avant de nous relater les faits nous confie être choqué que ce soit Gladys (la compagne de Barry) qui lui donne la mort aussi violemment. Selon M. Traoré,  ce sont deux tourtereaux qui s’aiment et faisaient tout ensemble. Il continue, M. Barry savait que sa compagne était malade, il lui arrivait de rester pendant plusieurs jours à côté d’elle lorsqu’elle avait des moments de crises. Et le jour des faits il ajoute  » J’étais venu chez le couple Barry pour lui remettre de l’argent que je lui devais à la base je ne voulais pas monter à l’appartement, Gladys m’a forcé, je suis monté. Elle nous a servi l’apéro, après cela je devais repartir pour une course, Barry aussi devait aller rendre visite à leur fille de 7 mois confiée à la DASS à cause de la santé instable de la maman. Gladys était allée se reposer car elle se sentait fatiguée. C’est lorsqu’on sortait de l’appartement pendant que Barry était accroupi pour récupérer les clés de l’appartement dans le canapé au moment de se retourner sa compagne était en face de lui avec un couteau qu’elle a directement planté dans le thorax puis retiré, j’étais à la porte, Barry a juste pu dire, mon ami m’a femme m’a poignardé. J’ai tout de suite essayé de maîtriser la dame et lui retirer le couteau dont toute la lame était couverte de sang. Lorsque j’ai réussi à la maîtriser j’ai tout de suite appelé la police. Je vous avoue que depuis ce jour ne suis plus la même personne, je suis perdu, le film de l’évènement se répète en boucle dans ma tête. Barry était un très bon ami à moi, c’était quelqu’un de bien, je n’aurais jamais pu imaginer que ce jour là il nous quitterait et d’une manière si violente… »
Sur ces mots notre témoin avec une voix tremblante ne cesse de prier pour son ami afin que son âme reposé en paix.
Guineenews a pu joindre les autorités consulaires de la Guinée pour s’enquérir de leur niveau d’implication et des différentes mesures prises pour faire face à ce drame.
Joint au téléphone Mme Doumbouya consule honoraire de la Guinée en France nous a rassuré que le consulat a été mis au courant des faits et que des dispositions sont entrain d’être prises pour le rapatriement du corps après les rapports d’autopsie, elle affirme aussi être en contact avec la police qui est déjà sur les enquêtes.
Nous avons aussi joint le père du défunt à Conakry profondément meurtri mais croyant qui s’en remet à la volonté de Dieu et des autorités pour qu’il puisse enterrer son fils en Guinée. Il dit être en contact avec les autorités consulaires et une association qui sont entrain de faire le travail.
Ce nouveau meurtre de guinéen et que les personnes mises en cause aient un profil de troubles mentaux n’est pas une première, le cas de Mamoudou Barry roué de cou par un schizophrénie à Rouen est encore présent dans les esprits.
La question qu’on se pose est ce qu’il y’aura un procès pour rendre justice à Abdoulaye Djibril Barry avec pour principal suspecte sa compagne bipolaire sortie d’hospitalisation il y’a deux mois ?

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