Dans un arrêté rendu public le dimanche 6 septembre 2021, le premier ministre Bernard Goumou a suspendu le ministre des Infrastructures et des Transports et plusieurs hauts cadres de son département. Depuis la fuite de cet audio, ils passent devant la Direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale. Cette situation a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique mais surtout sur la toile.
Alhousseine Makanera Kaké, leader du parti FND pense que « cet acte du premier ministre pose un véritable problème de droit. En effet le premier ministre ne peut suspendre ni le ministre en core moins les autres cadres (ch12,Art 78 statut général de la fonction publique de Guinée) En Guinée les ministres ne sont responsables que devant le president de la république, les prérogatives du premier ministre se limitent à la coordination de l’action gouvernementale« .
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Darwin Stoïcien dit « qu’il doit répondre devant la justice depuis qu’il est ministre des travaux rien du tout si c’est venir devant la presse ils sont champions dans les diagnostics mais faire des travaux incapables. Ils auraient dû passer la nuit en prison afin de s’expliquer devant les juges« .
Alphonce Cissé : « La liste des suspensions doit s’élargir dans les conditions normales. Un gouvernement doit avoir des superviseurs dans chaque département ministériel pour plus de transparence. On ne veut plus de corruption dans ce pays la transition doit faire en sorte que cela ne se (re)produit plus« .
Oumou Diaby : « C’est vraiment un acte à voir. Le premier ministre doit impérativement connaître le statut général de la fonction publique de Guinée. Un arrêté ne peut pas suspendre un Ministre qui est nommé par décret c’est pas possible. Les gens sont en train de pagayer dans ce pays«