Parmi les multiples urgences auxquelles la Guinée doit faire face sans délai, il y a celle liée à la vaccination des enfants. Pour cause, des sources officielles font état d’un manque de vaccins dans le pays depuis plusieurs mois. Exposants les populations, notamment les enfants à des problèmes de santé certains dans l’avenir.
En témoigne les propos de Félix ACKEBO, Représentant de l’Unicef en Guinée, relayés par les services de communication de la primature où il a pris part à une rencontre initiée par le chef du gouvernement, Bah Oury, à l’effet de « discuter de la question de la vaccination en Guinée ».
Dans ce document publié sur les canaux officiels, le haut fonctionnaire onusien déclare que « depuis 2024, un peu plus de 22 000 enfants n’ont pas reçus de vaccins en plein temps, plus de 65 000 enfants n’ont pas reçus de vaccins BCG ». Et d’expliquer qu’en conséquence, « les enfants grandissent avec des maladies avec une morbidité. »
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D’où l’inquiétude de ce papa dont l’enfant attend un vaccin. « J’ai mon enfant qui doit être vacciné contre la poliomyélite. Ce lundi on a sillonné une bonne partie des centres de santé et cliniques privées de Matoto mais sans succès. J’ai appelé certains médecins dans d’autres hôpitaux on m’a clairement indiqué que ça fait deux mois il n’y a pas de vaccin. De garder patience peut-être après la fête. »
Pour permettre au pays de se rattraper, « on sera obligé de faire des campagnes dans le futur », M. ACKEBO.
En attendant, la bonne nouvelle s’il y en a, ce sont les échanges entre les partenaires et le gouvernement guinéen autour du sujet. En tout cas, pour la Directrice régionale Afrique Centre et de l’Ouest de GAVI, « c’était une bonne opportunité de pouvoir rencontrer les autorités dans le cadre de la vaccination dont les couvertures restent très basses en Guinée depuis des années »…
Sans oublier que « le Premier ministre a réitéré l’engagement de son Gouvernement à adhérer à l’initiative d’indépendance vaccinale qui consiste donc à s’inscrire dans une dynamique qui permet à la Guinée d’avoir des vaccins à tout moment », toujours selon les services de communication de la primature.