Deux mois après la mise en place du bureau exécutif communal de Guéasso, le candidat du Bloc Libéral (BL) est toujours à Lola où il est au chevet de l’un des blessés des violences post installation du maire depuis le mois d’octobre. (Photo d’archives)
Interrogé par la Rédaction locale de votre quotidien électronique en ligne, Yamati Tokpa Donzo affirme que sa vie est actuellement menacée à Guéasso. Pire, il dit n’avoir plus de logement depuis que sa maison a été saccagée lors de ces violences.
«Les militants du BL sont menacés à Guéasso-centre, Garrassou et à Gonota. Moi-même, ma vie est menacée. C’est pourquoi je suis toujours à Lola. En plus mon jeune frère Yaya Donzo qui a été gravement blessé, est toujours convalescent. C’est l’actuel maire qui est responsable de toutes ces menaces…», a-t-il accusé.
Joint par Guinéenews le Vice-maire de Guéasso, Mamadi Donzo, a rejeté catégoriquement ces accusations qu’il qualifie de contre-vérités distillées par l’ancien candidat du BL.
A la question de savoir si les militants du Bloc Libéral sont menacés par des responsables du RPG, le Vice-maire affirme n’être pas au courant de ces menaces. Ce sont des fausses accusations… D’ailleurs, a-t-il précisé, les autres militants blessés du BL sont rentrés calmement à Guéasso et nous vivons en paix ici.
Poursuivant, Mamady Donzo déclare : « aujourd’hui, nous tendons la main à toute la population de Guéasso quel que soit son bord politique. Nous sommes tous guinéens et c’est la paix qui est notre objectif fondamental pour pouvoir développer notre localité. Yamati Tokpa Donzo est un fils de Guéasso, il est un citoyen guinéen et est libre de rentrer à Guéasso de jour comme de nuit. D’ailleurs, il est l’un des huit conseillers communaux élus du Bloc Libéral. C’est pourquoi je lance un appel aux militants de ce parti de rentrer à Gueasso et ils n’ont rien à craindre. Le maire est en train d’œuvrer auprès de tous pour que la paix revienne définitivement chez nous. Il n’y a pas de vainqueur ni de vaincu, c’est toute la sous-préfecture de Guéasso qui a gagné.»
Faut-il retenir que les Conseillers communaux du Bloc Libéral avaient boycotté l’installation du maire sous prétexte que l’accord politique du 8 août n’a pas été respecté. Et l’installation du maire au mois d’octobre a été accompagnée par des violences qui ont fait 18 blessés essentiellement dans les rangs du BL.