Ce lundi 10 décembre, les cours ont été perturbés au collège Tinghen Boulou dans la commune urbaine de Lola. A 7 heures, les premiers élèves et les enseignants qui se sont rendus au collège ont vu des écrits au milieu de la cour ainsi que devant le bureau du directeur de l’étude du genre : « le SLECG est de retour ! », « Ne rentre pas ici ! Il y a danger ! » ; « C’est compris ? ».
Quelques minutes après que les élèves soient entrés en classe, c’était le tour des jets de pierres sur les toits des salles de classes….Il n’en fallait pas. Les élèves déjà prêts à regagner la rue, sont sortis. Le principal court à la Direction Préfectorale de l’Education (DPE) pour informer les autorités.
A son retour, les enseignants ont emboîté le pas aux élèves. Ils ont déserté la cour du collège.
Interrogé, Ouo Ouo Golamou, le principal a condamné ces troubles. Pour lui, c’est une habitude. Les élèves récalcitrants jouent à ce jeu chaque lundi pour perturber les cours dans certaines écoles. La semaine dernière, c’était la même chose. Les cours avaient été perturbés dans certaines écoles de Lola.
Pour certains élèves, la situation devient critique. « Nous sommes en classe d’examen et jusqu’ici rien. Ce sont les jets de pierres qui ont remplacé les cours ; on nous empêche d’étudier. C’est regrettable », s’est plaint un élève de 10ème année croisé dans la cour du collège.
Selon Ouo Ouo Konomou, le directeur des études, ils ont été surpris de voir des tracts à l’entrée de du collège. « J’ai informé le principal qui s’est rendu à la Direction Préfectorale de l’Education pour informer les autorités éducatives qui nous ont demandés de sécuriser les lieux. Mais hélas ! A peine les cours ont redémarré, qu’une pluie de cailloux s’est abattue sur les toits. Voyant l’atmosphère, nous avons laissé les élèves partir chez eux », a-t-il dit.
Il faut retenir que la semaine dernière la même scène s’est déroulée dans cinq écoles de la commune urbaine de Lola.