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Front anti 3ème mandat : Sidya déterminé à aller jusqu’à l’abandon définitif du projet

Les leaders sociopolitiques réunis au sein du Front national pour la défense de la Constitution ont tenu leur cinquième marche pour exprimer leur opposition à tout projet de révision constitutionnelle.

Membre actif de cette entité, le président de l’Union des forces républicaines ne s’est pas fait conter cette autre manifestation tenue ce mardi 26 novembre, à Conakry. Et d’ailleurs, cette participation de Sidya Touré ne sera pas la dernière. Puisqu’interrogé à propos, l’ancien Premier ministre a donné une réponse qui est sans équivoques.

« Nous allons poursuivre ce combat jusqu’à ce que l’idée absolument néfaste de modifier la Constitution pour permettre une Présidence à vie, jusqu’à ce que cette idée soit abandonnée », a juré Sidya Touré.

Interpellé sur les éventuelles incidences que ces manifestations pourraient avoir sur la bonne conduite des opérations d’enrôlement des électeurs en cours au pays, l’ancien Haut représentant d’Alpha Condé a répondu en ces termes : « concomitamment, pendant qu’on fait le recensement, le président de la République est en campagne à N’Zérékoré, à Kankan, à Siguiri, ainsi de suite. Et toute l’administration y est mobilisée. De toutes les façons, il y a beaucoup de choses à dire sur ce recensement. C’est un recensement exceptionnel dans un recensement légal.  La loi dit que les recensements en Guinée, c’est du 1er octobre au 31 décembre. Quelqu’un se lève pour dire oui, je vais faire un recensement, mais il va être exceptionnel. A l’intérieur du délai qui est prescrit par la loi pour faire un recensement légal de trois mois, ils disent bon, on prend 25 jours dedans, parce que c’est exceptionnel. Qui décrète que c’est exceptionnel, c’est la loi ou bien c’est vous ? Donc, tout est cafouillé par rapport à cela.  Mais c’est une volonté affirmée d’Alpha Condé de faire en sorte que notre pays voie ses institutions piétinées les unes après les autres. Sinon, ce n’est pas le président de la République qui fixe la date des élections en Guinée. C’est à la CENI. On aurait dû organiser ces élections l’année dernière. Nous avons interrogé, nous avons tout fait, parce qu’on avait fini de faire l’audit du fichier. Il a dit non, que c’est la Ceni qui fixe la date. Mais quand il a fallu aller le 29 décembre, c’est lui qui l’a fixé. Et le 16 février, c’est lui qui le fixe », a fait noter Sidya Touré.

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