A l’image de plusieurs localités du pays, la préfecture de Forécariah dispose de nombreuses potentialités agricoles permettant son développement. A l’approche de la campagne agricole 2021, votre quotidien électronique en ligne Guineenews a rencontré quelques agriculteurs et la Direction préfectorale de l’agriculture pour savoir les dispositions déjà prises pour la réussite de cette campagne.
Mohamed Soumah, cultivateur résidant au quartier TP se dit prêt pour la campagne agricole de cette année puisque la terre ne trahit pas. “Je suis un père d’une grande famille. Donc pour subvenir aux besoins alimentaires de ma famille, je suis obligé de faire chaque année un bas–fonds. Cette année, j’ai déjà fini avec le premier labour de mon bas-fond se trouvant à Mabalan. Depuis la tombée de la première pluie, les autres opérations suivront”, explique-t-il.
Parlant des difficultés, notre interlocuteur souligne le manque de tracteurs dans sa zone. A cela, il ajoute le manque d’aménagement des plaines cultivables. Il précise que ce sont les bœufs qui soulagent la population.
Pour sa part, Soumah Alseny Ben, le directeur préfectoral de l’agriculture confirme que Forécariah est une zone essentiellement agro pastorale. Pour cela, dans chaque commune, il y a un conseiller agricole chargé d’encadrer les groupements agro-pastoraux et les paysans.
Par rapport aux intrants agricoles reçues pour la campagne 2021, Forécariah a reçu 1 350 tonnes d’engrais, 900 litres d’herbicides totales et 600 kg d’herbicides en graine. Cependant, selon M. Soumah, la quantité d’intrants agricoles reçue est inférieure à la demande et ne peut satisfaire pour faire la riziculture, le maraîchage et les fruits de sa localité.
Mais, il garde espoir que le stock sera amélioré car tous les besoins exprimés ont été envoyés à la chambre nationale de l’agriculture. D’ailleurs, il dira que la quantité reçue pour cette année est inférieure à celle de l’année passée. Et que son département à travers le ministère de l’Agriculture et la chambre nationale d’agriculture feront de leur mieux pour le bien-être de la population
Avant de terminer, il a déploré la panne répétitive des machines agricoles.
Il faut préciser que le prix d’un sac d’engrais a connu une augmentation par rapport à l’année dernière passant ainsi de 180 mille à 220 000 GNF.