Annoncé pour présider la cérémonie de recueillement sur la tombe du président Ahmed Sékou Touré à Donka ce jeudi 28 septembre, le président Colonel Mamadi Doumbouya s’est fait représenter par le président du Conseil National de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, le Premier ministre, Dr Bernard Goumou, le ministre Secrétaire général des Affaires Religieuses, Elhadj Karamo Diawara et le Premier Imam de Conakry, Elhadj Mamadou Saliou Camara. Ce gotha de personnalités ont effectué le déplacement au mausolée national de Camayenne.
Au sortir du mausolée, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma, s’exprimait au nom de la délégation et à formulé des prières : « Nous sommes très émus parce qu’aujourd’hui, c’est un jour exceptionnel. L’anniversaire du NON du 28 septembre, le vote du NON qui a ouvert la voie à l’indépendance de tous les peuples africains. Le NON du 28 septembre n’était pas que pour la Guinée, c’était pour tous les peuples opprimés du monde. Et aujourd’hui, c’est une nouvelle ère pour notre pays.
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C’est la victoire de la reconnaissance de la négation. C’est la victoire de la reconnaissance sur le déni total. Nous sommes indépendants, fiers et dignes aujourd’hui. C’est parce que des filles et des fils de la Guinée ont vu juste, ont renoncé à l’opulence du pouvoir. Ils ont renoncé au privilège du pouvoir pour se sacrifier pour que nous, nous puissions vivre sur une terre bénie, une terre libre, une terre digne. Donc une nation libre et indépendante« , a-t-il rappelé.
Poursuivant, il a indiqué que ce recueillement est une façon de dire aux Guinéens une seule chose, une chose la plus importante que Dieu a donnée à la Guinée. C’est une nation, géographiquement, culturellement, socialement, économiquement dotée de tout ce qui est nécessaire pour la prospérité collective.
« Mais notre responsabilité en tant que Guinéens, c’est de vivre ensemble, main dans la main, de nous accepter, de nous tolérer et de conjuguer les efforts pour que nos enfants disent Alhamdoulilah, pour que ceux qui viendront après nous bénéficient, héritent d’une terre, d’un pays uni, prospère, développé et tout simplement épanoui« , a-t-il indiqué.
Avant d’enchaîner : » nul n’est parfait. Seul Dieu est parfait. Donc acceptons l’unité, c’est la seule chose qui peut nous aider aujourd’hui à relever les défis qui se présentent devant nous. La Guinée pauvre est un paradoxe. La Guinée pays pauvre est une insulte aux Guinéens. Parce que nous avons tout pour nous développer. Nous avons tout pour être riches. Nous avons tout pour être prospères. Ce qui nous manque, c’est l’unité », a-t-il conclu.
Cette cérémonie de recueillement est le point de départ d’une série d’activités prévues our la semaine de l’an 65 l’Indépendance guinéenne.
