La manifestation d’un groupe de jeunes contre la Brigade anti criminalité Nº20 de Faranah dans la nuit du mardi à ce mercredi est loin de connaître son épilogue. Ce mercredi matin 22 novembre 2023 à 9 heures, les échauffourées ont repris entre les forces de l’ordre et ce groupe de jeunes manifestants.
Face à l’ampleur de la manifestation, la BAC 20 est désormais appuyée par la gendarmerie est rentrée dans la danse ce matin. Les manifestants ont barricadé le pont du fleuve Niger, la rentrée principale de Faranah. Ils ont ensuite brûlé des pneus dans les chaussées.
Pour les disperser, les forces de l’ordre ont utilisé les gaz lacrymogènes. Ce qui a entrainé un tohu-bohu général dans les établissements scolaires. Aux dernières nouvelles, beaucoup d’élèves ont séché les cours.
Nous avons également appris que le marché central a fermé portes et fenêtres. Pendant ce temps, les sapeurs-pompiers de la protection civile passent dans les rues pour éteindre les pneus brûlés.
Qu’est-ce qui serait à l’origine de tous ces mouvements ?
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Les manifestants -dont la plupart sont des jeunes- accusent la Brigade anti criminalité (BAC 20) de Faranah d’avoir pourchassé lors d’une patrouille un groupe de jeunes aux abords du fleuve Niger.
Et parmi les pourchassés, un n’a pas pu traverser le fleuve et s’est noyé. Jusqu’au moment où on écrivait cet article, le corps n’est pas encore repêché.
A la BAC 20, on nie en bloc une quelconque intervention sur le terrain qui a provoqué cette noyade.
Comme bilan, un gendarme a été blessé au niveau de la région temporale droite et est actuellement admis au service des urgences de l’hôpital régional.
Notons enfin que plusieurs jeunes ont été interpellés sur le terrain, selon les informations recueillies sur le terrain.
