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Exploitation de l’or à Gaoual : un orpailleur tué par balle à Kounsitel

Malgré l’interdiction de l’exploitation des mines d’or de Gaoual et de Kounsitel par le gouvernement, certains orpailleurs poursuivent toujours et dans la plus grande clandestinité leurs activités. La nuit du mercredi à jeudi 23 juin, l’un d’entre eux a été tué par balle au cours d’une violente altercation avec un gendarme bénévole à Kounsitel, a-t-on appris de source officielle.

Selon nos informations, pendant que les forces de l’ordre étaient déployées dans la commune urbaine de Gaoual contre les manifestants les mardi et mercredi, des orpailleurs de Kounsitel ont profité de cette absence pour réinvestir les sites de la mine d’or.

Aussitôt informées de la situation, les autorités ont fait redéployer à partir de la nuit du mercredi les forces de l’ordre. C’est pendant la traque à ces orpailleurs clandestins qu’un gendarme tira sur un mineur.

Joint par Guinée, Cherif Diallo, maire de la commune rurale de Kounsitel, revient sur les circonstances de ce drame : « c’est hier (la nuit de mercredi à jeudi, ndlr) aux environs de 22 heures, qu’un jeune venant de Siguiri pour exploiter l’or a été tué par un gendarme bénévole. Constatant que le jeune détenait une machine, le gendarme la lui réclama. Mais le jeune n’a pas obtempéré. C’est ainsi qu’ils se sont tiraillé la machine et enfin le gendarme tira sur le jeune. C’est un accident ! Car, tout le monde connaît que la moralité de ce gendarme est très bonne. Après, nous avons envoyé le blessé au poste de santé. Il a été référé à l’hôpital préfectoral de Gaoual où il a rendu l’âme. Son corps a été embarqué hier jeudi pour Siguiri où il va être inhumé.« 

Toujours en lien avec ce meurtre, un citoyen, sous le sceau de l’anonymat, nous a confié que l’acte s’est plutôt passé à Kounsitel-centre et non sur le site de la mine d’or. Pour le moment, apprend-on, l’auteur du tir n’a pas encore été retrouvé.

Par faut-il rappeler qu’un délai de 48 heures, à partir d’hier jeudi 24 juin, a été accordé aux orpailleurs par le gouverneur de Boké pour quitter définitivement Gaoual. Malgré cet ultimatum, les orpailleurs continuent d’installer actuellement des tentes en brousse pour pouvoir échapper aux délogements et à la traque des forces de l’ordre.

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