CEDEAO et le pouvoir. Sans oublier le fait que l’équipe ne regorgeait pas de toutes les compétences requises pour couvrir certains aspects, y compris celui contextuel de la crise actuelle.
Mais les complications semblent avoir d’autres ramifications. En tout cas, la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui souhaitait l’appui technique des experts de la Francophonie qui ont effectué le premier audit a dû renoncer à cette demande.
Même si, pour le directeur du département communication de l’organe de gestion des élections, « Ils (les experts de la Francophonie ndlr) ne venaient pas au compte de l’OIF. » Et que ajoute-t-il, « la CENI les a appelés pour venir expliquer les grandes lignes… ».
Parlant des motifs de la présence des experts de l’OIF, Ali Bokar Samoura précise que « …cétait pour venir clarifier et situer les autres (experts CEDEAO) parce qu’on a décidé qu’aucun commissaire ne va s’ajouter aux experts… ». Et d’ajouter « qu’on a estimé que si ceux qui ont fait l’audit venaient les accompagner ça pourrait les situer. »
Seulement, pendant que certaines informations font état de l’annulation de cette demande par le président de l’institution, le commissaire Samoura affirme que « ce n’est pas la CENI qui a demandé qu’ils ne viennent plus… ». Sans savoir selon ses dires, pourquoi la Francophonie se serait opposée à la venue de ses experts, même s’il confie que cette dernièren’a pas admis que ses experts répondent à la demande de la CENI qui sollicitait leur présence à titre individuel.
Une autre preuve, si besoin en était que la crise électorale actuelle tend à devenir « globale et multiforme », pour reprendre une expression jadis très courante en Guinée.