La biométrie des étudiants guinéens va démarrer le lundi 14 novembre 2022. C’est la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Dr Diaka Sidibé, qui a donné l’information lors d’un déjeuner de presse organisé ce 12 novembre à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Cette biométrie, selon la ministre, vise à connaître le nombre d’étudiants dans les institutions d’enseignement supérieur du pays afin de pouvoir dématérialiser le paiement des bourses accordées aux étudiants : « Dans le cadre de la revalorisation de la bourse que le Chef de l’Etat a bien voulue accorder aux étudiants guinéens, nous voulons lancer très prochainement, à partir du lundi 14 novembre, la biométrie des étudiants. Cela va nous permettre de savoir de Conakry à N’Zérékoré combien d’étudiants sont dans nos institutions d’enseignement supérieur afin que nous puissions dématérialiser le système de paiement des bourses des étudiants. »
Un an à la tête du département de l’enseignement supérieur, Dr Diaka Sidibé dit avoir pu réaliser avec ses équipes de nombreuses actions, dont la suppression de la formation payante dans les universités publiques afin de résoudre le problème de pléthore dans les salles de classe ; la promotion et le reclassement des enseignants-chercheurs et chercheurs ; l’amorce du processus de création et de mise en place d’un formulaire de gestion-emploi-compétence ; la construction de certaines infrastructures dans, entre autres, les universités Gamal Abdel Nasser de Conakry, de Kindia, de Sonfonia, de Faranah, de Labé.
« Aujourd’hui il y a des activités que nous n’avons pas pu réaliser, mais que nous avons relancées pour notre plan d’action 2023. Ce sont ces activités qui représentent les perspectives au sein du département, à savoir la mise en place des Conseils d’administration que nous n’avons pas pu faire cette année, parce qu’il fallait d’abord réviser tous les textes de création des institutions d’enseignement supérieur avant de penser aux organes de gouvernance à notre niveau. Ce travail a été fait. Donc cette année nous pouvons mettre en place les organes de gouvernance et les organes exécutifs dans nos institutions d’enseignement supérieur. Mais au prime abord, nous avons pu mettre en place un manuel de procédure administrative et de gestion financière », a expliqué Dr Diaka Sidibé, avant d’ajouter que ce document va être vulgarisé cette année : « Au cours de la rentrée 2022-2023 nous allons passer à la vulgarisation de ce document pour que nos chefs d’établissement, dans le cadre de la bonne gouvernance et de l’éthique et de la déontologie dans l’Administration publique que la gestion de la chose publique soit transparente et que ça se fasse dans les règles de l’art. »