A quelques jours de l’ouverture du dialogue inclusif inter guinéen, l’une des facilitatrices était ce lundi 21 novembre dans l’émission ‘’Mirador’’ de nos confrères de Fim Fm. Histoire de faire le point sur les préparatifs ainsi que les difficultés qui entraveraient la bonne marche de cet événement sociopolitique en vue. A quatre jours du lancement dudit dialogue, force est de constater que l’absence prolongée du pays de certains leaders politiques clés, en l’occurrence Cellou Dalein de l’UFDG ou Sidya Touré de l’UFR, est susceptible de constituer un frein dans l’atteinte des objectifs. Leur présence est de plus en plus perçue comme indispensable pour véritablement imprimer à ce dialogue tout son caractère inclusif, gage de sa réussite. Interpellée donc par nos confrères de ‘’Mirador’’, Dr Makalé Traoré a déclaré ceci :
» Notre rôle, ce n’est pas simplement de mettre les gens au tour de la table. C’est aussi de travailler aux mesures d’apaisement. Et effectivement, le retour de ses leaders (Cellou Dalein et Sidya Touré, ndlr) sans être inquiétés, fait partie vraiment de ces mesures d’apaisement. Je le dis haut et fort. Parce qu’on a dit au président Mamadi Doumbouya et à son Gouvernement que c’est très important ces mesures d’apaisement, que Cellou Dalein Diallo et Sidya puissent rentrer au pays. Maintenant, s’il est convoqué pour aller répondre à la justice qu’ils répondent normalement. Parce que j’ai entendu dire que dès qu’ils descendront de l’avion, qu’ils seront arrêtés. Ce n’est pas normal de faire cela dans un pays. Les leaders doivent rentrer sans être inquiétés parce qu’à côté de notre travail de facilitation, nous avons un véritable travail d’apaisement.
C’est pourquoi je voudrais dire à ceux qui résistent maintenant que nous les comprenons et nous continuons à leur demander de venir au dialogue. Qu’ils sachent que ce dialogue est important pour eux en tant hommes politiques. Mais, qu’il est important pour la Guinée et que nous allons veiller à ce que ce dialogue se passe dans de bonnes conditions et que les questions qui sont discutées, les concernes également pour répondre à leurs préoccupations« , a expliqué en substance Dr Makalé Traoré, l’une des trois facilitatrices désignées par le Premier ministre.