Au cours de son assemblée hebdomadaire tenue ce samedi 12 novembre 2022, le président du PEDN s’est prononcé sur la tenue du procès des massacres du 28 septembre en cours. Depuis le début de ce procès, la question du placement du capitaine Dadis en détention ou sa mise en résidence surveillée fait débats dans la cité.
Est ce que Dadis doit être là où il est ?
Sur cette question, Lansana Kouyaté pense que le sort de l’ex patron de la junte militaire de 2009 dépend ce qui est prévu par les lois du pays.
« Un chef d’État qui n’a jamais été président de la République parce qu’il n’a pas été élu… Le CNRD est venu, il a réhabilité toutes les lois. Ce qui est rare dans un pays où un coup d’Etat vient d’avoir lieu. On gère par ordonnance. Ici, on ne l’a pas fait. Ils ont dit, nous nous adossons aux lois qui ont été votées. Est ce qu’il y a une seule de ces lois qui dit qu’un chef d’Etat qui a été en fonction et qui, sous son régime est arrivé un événement tel que celui du 28 septembre, doit être mis dans une résidence surveillée? S’il y en a, je serai le premier à dire on doit l’envoyer… Mais il n’y en a pas. J’ai demandé. La loi est dure mais c’est la loi » a tranché l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté.