Si le les militaires au pouvoir n’ont eu à faire face sur le terrain qu’au Front national pour la défense de la constitution (dissous) mais toujours dans la résistance, ils auront bientôt un autre adversaire. Le forum des forces sociales, en l’occurrence a dévoilé un plan dans ce sens, ce mardi 25 octobre. Cela, pendant que le FNDC mis à rudes épreuves décidait de reporter la marche de ce mercredi 26 octobre à une date ultérieure, dédiant la journée à des prières pour les 5 personnes tuées lors des violences de la semaine dernière.
Dans un document intitulé « actions Concertées de désobéissance civile en réponse à la cherté de vie, la violation des droits humains et la confiscation du pouvoir par le CNRD », il apparaît de le FFG décident de mettre à exécution ses menaces de désobéissance civile. Il apparaît clairement que les choses sérieuses commence dès la fin de ce mois d’octobre, précisément le 30 (dimanche), avec le «lancement d’une pétition en ligne pour la fin de la transition militaire à la CNRD», en Guinée et à l’étranger.
Et de préciser que «cela aura pour finalité, de démontrer l’illégitimité du CNRD et le désaccord de la grande majorité du peuple de Guinée face à la transition tel que perçue par le CNRD. Ainsi montrer la position non négociable du peuple de Guinée à clôturer immédiatement la transition pour un retour à l’ordre constitutionnel».
Ensuite, il y aura «une marche citoyenne dénommée « stop à l’injustice sociale, à la cherté de vie et à la mauvaise gouvernance » le 17 novembre, «dans tout le pays».
A l’intérieur du pays, précise le planning, « au niveau de chaque chef-lieu des régions : la marche partira d’un point de départ donné pour le gouvernorat », pendant «qu’au niveau de chaque préfecture: la marche partira d’un point de départ donné pour la préfecture ».
L’autre action prévue dans le chronogramme du forum des forces sociales, consiste à «l’identification des sources de mobilisation des ressources internes et externes par les autorités de la transition » « du 10 au 22/11/22, en Guinée et l’étranger ». L’objectif visé par l’initiateur étant de «dénoncer les complicités privées, bilatérales, et multilatérales du CNRD ». Avec à la clé, un «appel au boycott dans le payement des factures et taxes au niveau des secteurs identifiés».
Le clou final de la première phase de l’initiative, selon la prévision, est une «déclaration commune de non reconnaissance du pouvoir du CNRD par les forces sociales et politiques du pays » le 22 novembre, à Conakry. «Cette déclaration sera élaborée et lancée par l’ensemble des coalitions politiques et sociales du pays qui sont opposées à l’injustice sociale, à la cherté de vie et à la mauvaise gouvernance avec des violations des droits humains par le CNRD», toujours selon le document.
Au bout de ces péripéties, le forum des forces sociales annonce une deuxième partie, intitulée «actions de rectification et de réorientation de la Transition», comme pour rien laisser au hasard.