Et d’ajouter que cela «relève d’une certaine volonté de perpétuation du pouvoir issu du coup d’Etat militaire par un ‘’putsch institutionnel’’».
Ce réquisitoire fait, les FFSG n’entendent pas en rester là.
En tout cas, «à défaut d’un chronogramme consensuel, avant le 05 septembre 2023, définissant les dates précises et les modalités d’organisations des différents scrutins de sortie de la transition courant 2024, ainsi que la présentation d’un avant-projet de constitution consensuel…»
En plus, «…sans un rapport approfondi de l’Agent judiciaire de l’Etat et/ou des différents instruments de lutte contre la corruption sur les deux (2) ans de gestion du CNRD, que les acteurs de la promotion de la
gouvernance et le peuple de Guinée, en attendant des réformes, demandent la suspension des activités (poursuites) par la CRIEF et la
libération sans délais de tous les détenus, qui sont à considérés comme des « otages politiques » au nom de la moralisation dite de la
gestion publique ».
Le CNRD et son chef ne sont pas les seuls visés du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG) dans cette déclaration. Pour preuve, il «invite l’ensemble des acteurs (partis politiques, organisations de la société civile, médias, religieux, organisations syndicales et professionnelles, mouvement de jeunesse et de femmes…) de la vie publique et les partenaires, chacun, en ce qui le concerne, à évaluer la portée de leurs accointances ou leurs différends avec la gestion du CNRD sur les risques que cela entraine, pour mettre un terme à cette situation désastreuse au grand dam de la stabilité économique, sociale, sécuritaire et politique du pays».
Reste à savoir ce que le CNRD et les autres organes de la transitions, sans oublier les bonnes volontés, sont capables de faire en vue d’une solution concertée, loin de tout esprit de défiance.