Plus d’une vingtaine de journalistes en provenance de la Guinée, de la Mauritanie, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Gambie et du Sénégal ont pris part lundi 15 avril au lancement d’un atelier de formation sur la pêche INN ( Pêche illicite, non déclarée et non réglementée) , la traite des personnes et les criminalités forestières.
Cet atelier de cinq jours, qui s’inscrit dans le cadre d’un programme soutenu par le département d’Etat américain, est organisé par l’Initiative Mondiale contre la Criminalité Transnationale Organisée (GI-TOC).
Selon Lucia Bird, directrice de l’Observatoire des économies illicites en Afrique de l’Ouest au sein de l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC), cette séance de formation a pour objectif de renforcer la capacité des journalistes à investiguer sur les marchés criminels, la traite des êtres humains, le trafic des produits forestiers, la pèche illégale mais aussi de créer un réseau de journalistes de la Guinée, de la Mauritanie, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, du Gambie et le Sénégal qui travailleront en collaboration sur ces sujets.
Facilitateur de cet atelier, Arnaud Ouédraogo, Coordinateur de la Cellule Norbert Zongo pour le Journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO), croit que les participants relèveront le défi. Car, a-t-il expliqué, le programme qui a été proposé vise à leur donner tous les outils nécessaires pour maîtriser les enjeux de cette thématique. Ce programme propose des méthodologies d’enquête, des techniques de couverture d’événement et de reportage… Ainsi, il pense qu’à l’issue de cette formation, ces journalistes seront outillés pour bien traiter ces questions.
Pour sa part, Mouhamadou Kane, analyste à l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée (GI-TOC), a apprécié la motivation des journalistes participants. Il a également jugé satisfaisantes les grandes lignes abordées au compte de la journée de ce lundi 15 avril.
A signaler que la formation a démarré à la suite de l’allocution de bienvenue de Jonathan Fischer, chef de mission adjoint des États-Unis pour le Sénégal et la Guinée-Bissau.
Jean Pierre SANGBALAMOU depuis Dakar.