La reprise du dossier opposant le parquet spécial de la CRIEF à l’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara n’a pas eu lieu ce lundi 27 novembre comme prévu. La Cour a annoncé le renvoi du dossier sans donner les raisons de cette décision.
En détention depuis le 27 avril 2022, Amadou Damaro Camara et ses co-prévenus, sont poursuivis par le parquet spécial de la CRIEF pour des faits de détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux, corruption dans le secteur public et privé, prise illégale d’intérêts et complicité.
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Ces accusations portent sur un montant de 15 milliards destiné à la construction d’un nouveau siège de l’Assemblée nationale. Amadou Damaro Camara qui a plaidé non coupable a bénéficié dès sa première comparution devant la chambre de jugement, d’une mise en liberté provisoire. La décision a aussitôt été attaquée par le procureur spécial Aly Touré devant la chambre des appels.
Dans une ordonnance rendue le 16 novembre dernier, la chambre des appels a également confirmé la mise en liberté du prévenu. Cette fois-ci, moyennant le paiement d’un milliard de franc guinéen à titre de cautionnement. Toujours insatisfait, le procureur Aly Touré s’est pourvu en cassation. Au moment où cette nouvelle date de renvoi intervient, Amadou Damaro Camara est en détention en attendant la décision de la Cour suprême.