L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a animé ce samedi 25 avril son point de presse hebdomadaire à son siège à Kaloum. Cette sortie médiatique de l’institution a essentiellement porté sur « les tests de laboratoire pour le Covid-19 ».
Dans son allocution, le directeur national des laboratoires Dr. Mamadou Saliou Bah a fait savoir que certains concitoyens qui ont été testés, ont exprimé leur frustration de ne pas avoir reçu leurs résultats de test rapidement. A ce sujet, le conférencier a reconnu qu’attendre après un résultat de test est très stressant. « Nous en sommes conscients. Nous prenons leurs inquiétudes très sérieusement », a-t-il déclaré.
D’après Dr. Mamadou Saliou Bah, à la date d’aujourd’hui, seulement le résultat d’une analyse de sang, de secrétions de la gorge ou du nez permet de savoir si une personne est infectée par le Covid-19. « L’analyse permet de confirmer un cas suspect, de déclarer une personne guérie ou de déclarer une personne non infectée par le Covid-19 », a-t-il expliqué avant de préciser que cette analyse se fait dans une infrastructure appelée communément laboratoire.
Poursuivant, Dr. Mamdou Saliou Bah a fait savoir que la Guinée dispose de quatre laboratoires à savoir : le laboratoire de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), laboratoire de l’Institut Pasteur de Guinée, le laboratoire de la fièvre hémorragique de Nongo et le CREMS de Kindia. « Ces quatre laboratoires utilisent une technologie de pointe identique au standard en cours dans tous les pays », a-t-il souligné.
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Dans la même logique, il a fait comprendre que la durée d’une analyse à laboratoire est de 9 heures. « Le rendu des résultats est différent de la fin des analyses », a-t-il fait remarquer.
Plus loin, il a déclaré qu’actuellement, seulement les contacts de personnes Covid-19 et leurs sujets suspects, c’est-à-dire, représentant des signes, peuvent être testés.
Revenant sur le faible nombre de laboratoires en Guinée, il dira qu’une évaluation est en cours pour augmenter le nombre de laboratoire. « Nous allons réquisitionner d’autres laboratoires à Conakry et environs », a-t-il annoncé.
Et de poursuivre : « nous sommes en train d’examiner la possibilité de faire usage de tests rapides venant de pays à autorité de régulation rigoureuse. Nous avons reçu des échantillons de ces tests. Au cours des prochains jours, nous devrons les valider pour nous assurer que ces résultats sont fiables.