A quelques exceptions près, les acteurs sociopolitiques sont très hésitants. Même si dans leur majorité, ils ne sont pas surpris par l’acte du président Condé.
Pour l’instant, rares sont ceux qui ont une position claire comme le parti UDIR de Mory Kaba et l’UFD de Baadiko qui savent déjà ce qu’ils vont faire.
Pour rappel, l’UDIR (union pour la défense des intérêts de la république) a tiré les conséquences de la décision du pouvoir de coupler les législatives et le référendum. Dans un communiqué publié dans les médias à cet effet, le parti decide de se retirer du processus des législatives…
Du côté de l’UFD (union des forces démocratiques), le président de cette formation politique joint au téléphone a confié à Guineenews que son parti participe aux législatives mais ne prend pas part au référendum.
Ailleurs, les lanques ont du mal à se délier. Du moins pour l’instant car au parti des démocrates pour l’espoir (Pades), il y a une réunion au terme de laquelle la formation politique dirigée par Dr Ousmane Kaba pourrait se prononcer sur la question.
Par ailleurs, du côté de l’UDG (union démocratique de Guinée), de Mamadou Sylla, l’interlocuteur que nous avons eu au bout du fil n’a pas donné une idée sur ce qui peut en sortir, l’intéressé nous a dit que le parti est en réunion…
A l’Union des forces démocratiques de Guinée, principal parti de l’opposition, le discours ne change pas depuis le décret repoussant les législatives. Le vice-président du parti, Aliou Condé, déclarait à Guineenews que le report est fait juste pour permettre à la CENI de rattraper le retard dans le chronogramme des législatives. En perspective au référendum…
Pendant ce temps, au Front national pour la defense de la constitution, la prudence est de mise. Pour l’instant, tout ce qui est sûr, c’est une réunion du comité de pilotage (politiques et société civile) prevue le vendredi. C’est le chargé des opérations du mouvement, Ibrahima Diallo, qui l’a annoncé au téléphone de Guineenews.
Des réactions et attitudes teintées d’hésitation qui traduisent l’anxiété qui caractérise le landerneau politique du pays.