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Coopération bilatérale: l’institut sino-africain inauguré à Beijing

Les relations sino-africaines sont entrées dans une nouvelle phase de leur développement. Le mardi 9 avril 2019, la Chine et l’Afrique ont procédé à l’inauguration  de l’Institut sino-africain à Beijing en présence des personnalités chinoises et africaines. La cérémonie a été organisée par l’Académie des sciences sociales de la Chine. Ainsi, à cette occasion, le président Xi Jinping a adressé une lettre de félicitation à l’Institut Chine-Afrique.

« Le monde actuel subit des changements spectaculaires. Dans les nouvelles circonstances, la Chine et l’Afrique, en tant que plus grand pays en développement et continent regroupant la plupart des pays en développement, elles doivent renforcer l’apprentissage mutuel entre les civilisations. Ce qui profitera non seulement aux peuples chinois et africains, mais contribuera également à la paix mondiale et le développement », a indiqué le président de la République populaire de Chine.

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « la Chine et les pays africains avaient décidé de mettre en œuvre huit initiatives majeures et de construire une communauté sino-africaine encore plus forte avec un avenir commun au Sommet du Forum de Beijing sur la coopération sino-africaine de 2018 ». Enfin, Xi Jinping a exprimé l’espoir que l’Institut apportera de grandes contributions aux relations sino-africaines.

Yang Jiechi, l’ancien vice-ministre des Affaires Etrangères, et représentant de l’Etat chinois à cette cérémonie s’est réjoui que les deux parties se retrouvent en « cette période de vitalité » avec les fleurs de Beijing pour inaugurer l’Institut sino-africain en présence des représentants de 40 pays africains et de l’Union Africaine. M. Yang dira que l’inauguration de cet Institut est une « concrétisation des actions » entre son pays et l’Afrique et constitue une initiative majeure  de la coopération entre les deux parties.

Selon M. Yang, « les relations entre la Chine et l’Afrique ont atteint un niveau sans précédent » favorisant « une coopération mutuellement avantageuse ». Plus loin, il dira: «nous soutenons les entreprises chinoises en Afrique et invitons les autres à y investir» afin de favoriser le développement industriel du continent.

Pour terminer, il a dénoncé les « allégations de certains pays occidentaux (sans les nommer) » avant de saluer le début « d’un partenariat global et stratégique » avec l’Afrique.

Pour sa part, l’ancien président mozambicain, Joachim Chissano, a déclaré à la tribune que l’Institut sino-africain est désormais un « repère dans les relations entre les deux parties pour la promotion de la coopération bi et multilatérale » et il « marque une nouvelle dimension dans les relations économiques, dans le croisement des civilisations et dans la constitution d’une communauté plus rapprochée ».

Comme son prédécesseur, s’exprimant sur les allégations portées contre la Chine par l’Occident, cet ancien Chef de l’Etat mozambicain dira que « pourtant, la Chine n’importe que 20% des ressources naturelles africaines contre 80% » importées par l’Occident.

Pour lui, l’Institut sino-africain doit désormais se focaliser sur la lutte contre la pauvreté, sur le développement et sur la réduction des inégalités pour un continent africain prospère, stable et paisible.

Présente à cette inauguration de l’Institut sino-africain, la Commissaire de l’Union Africaine (UA), chargée des Ressources humaines, de la Science et des Technologies, la Pr Sarah ANYANG, a plaidé pour une formation et une éducation plus inclusives. Ce, pour la réalisation de l’agenda 2063 de l’organisation continentale qui est axé sur le développement humain. A cet effet, elle dira que l’UA attache « un grand prix à la connectivité des peuples qui est impossible sans une éducation et une formation de qualité ».

Mme Sarah a rappelé que 50% de la population africaine sont constitués des jeunes d’où l’importance de les doter d’une éducation professionnelle et précoce pour construire une communauté de développement.

Ainsi, pour une meilleure coopération dans cette plateforme (Institut), Chinois et Africains estiment que la similarité de leur histoire et la richesse de leurs civilisations respectives peuvent permettre de créer une communauté au destin commun.

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