Trois jeunes menuisiers ont péri dans l’incendie des locaux de leur atelier. Le drame est survenu dans la nuit du vendredi à samedi 11 décembre 2021.
Selon nos informations, les victimes sont Lancinet, 16 ans, Abou Doman, 15 ans et Alpha 16 ans. Cet incendie serait dû à un court-circuit qui s’est déclenché aux environs de 2 heures du matin.
Attristé par cette tragédie, Ibrahima Sory Sylla, un collègue des victimes nous explique ici les circonstances dans lesquelles l’incendie est survenu : » Nous dormons tous ici après le travail. Comme toutes les nuits, nous faisons le thé devant l’atelier. Donc, le vendredi, vers 23 heures, Alpha, Abou Doman et Lacinet revenaient d’une fête. Ils nous ont souhaité bonne nuit, vu qu’ils dorment ensemble dans leur atelier à eux. Peu de temps après, je me suis aussi couché avec le reste de l’équipe dans une autre cabine. C’est aux environs de 2 heures, qu’un d’entre nous, a vu le feu sortir de leur dortoir et à crier mon nom étant donné que je suis le plus âgé de l’équipe. Comme il s’appelle aussi Ibrahima Sory, il crié mon homonyme, mon homonyme réveillé toi. Nous mourons l’atelier a pris feu », a-t-il expliqué.
Poursuivant, il ajoute : « quand nous sommes sortis, nous avons constaté que le feu jaillissait de partout mais la cabine des trois petits était prise par les flammes. Donc nous ne pouvions rien faire pour les sortir. Je les entendais crier au secours mais malheureusement je me sentais impuissant et paralysé. On a appelé les pompiers et la CMID 6 qui se trouve ici, mais ils ont tardé à venir. Après 5 minutes,, je n’ai plus entendu de cris des petits. J’ai compris qu’ils étaient morts », a-t-il affirmé, les larmes aux yeux.
Par ailleurs, Aziz Camara, le chef menuisier témoigne : « ils étaient brûlés de telle sorte qu’on ne pouvait reconnaître personne d’entre eux . Parce que moi, c’est à 4 heures que je suis venu sur les lieux. Tout était désert, il n’y avait plus rien. C’est à 5h qu’on a jugé nécessaire avec le consentement des parents d’enterer les victimes dans le cimetière de Yattaya. Les jeunes n’ont pas eu droit aux rituels funèbres même pas une simple prière « , a-t-il déploré.
Magnanfing Doré, journaliste stagiaire à Guineenews