Dr. Bernard Goumou a espéré que les directives formulées au cours de ce congrès de Conakry devraient inciter les pouvoirs publics à prendre des mesures pour renforcer le cadre légal et réglementaire dans les mines et carrières. Afin d’encourager, a-t-il indiqué, les entreprises et les partenaires institutionnels à respecter davantage les normes en milieu de travail.
« Il est indéniable que des problèmes liés à l’utilisation de certaines substances chimiques, à l’adaptation des équipements de protection aux nouvelles technologies, au travail des enfants en situation de pauvreté, à l’exploitation légale de concessions minières par des artisans, ainsi qu’aux relations parfois difficiles avec les exploitants miniers, contribuent malheureusement à accroître les accidents du travail et les maladies professionnelles. Pour remédier à cette situation, en tant que décideurs publics, nous devons prendre des mesures énergiques pour veiller à l’application stricte des dispositions légales et mettre en place des contrôles administratifs réguliers sur ces sites d’exploitation minière. Ces mesures contribueront à dynamiser l’ensemble des acteurs de la sécurité et de la santé au travail dans les mines et les carrières, favorisant ainsi l’échange de bonnes pratiques et d’expériences », a expliqué le Premier ministre.
Sur les recommandations issues du congrès de Conakry, Bernard Goumou a réaffirmé le ferme engagement de son gouvernement à tout mettre pour leur matérialisation.
« Nous considérons ces recommandations comme un guide précieux pour améliorer la sécurité et la santé au travail dans les mines et carrières. Nous travaillerons en étroite collaboration avec nos partenaires, les experts de l’IAPRP et les Organismes de Sécurité Sociale pour concrétiser ces idées en actions concrètes », a-t-il promis.
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