Au nombre des détails techniques à régler avant le retour à l’ordre constitutionnel figure en bonne place le recensement général de la population.
Une opération que l’Union des forces républicaines appellent recensement administratif à vocation d’état-civil et à l’idée de laquelle elle reste opposée sur toute la ligne.
A la faveur de l’assemblée générale de la formation politique dirigée par l’ancien Premier ministre Sidya Touré, la présidente de séance a indiqué que normalement, ce recensement n’a rien à voir avec le fichier électoral.
Puisque de l’avis de Hadja Fatoumata Camara, Vice-présidente de l’Ufr, le recensement dont il est question peut prendre des années, alors que nous sommes dans une transition.
« Dans les conditions normales, ce n’est pas une transition qui doit commander un recensement de la population, parce qu’ils ont l’intention, après ce recensement, de tirer la liste électorale. Ce qui n’est pas compatible », a expliqué la présidente de séance.
A la suite, le Secrétaire général de la Jeunesse républicaine a rappelé que tout ce qui est fait pour vous sans vous est contre vous.
Sur la base de cette assertion, Ousmane Tolo Soumah s’est montré favorable à la mise en place d’un organe de gestion des élections.
« Nous savons réellement ce que font ces gens-là. Le recensement administratif à caractère état-civil, le quatuor n’adopte pas cette idée. La stratégie la mieux adaptée chez nous, c’est de mettre en place un organe de gestion électoral pour qu’on aille vite aux élections. Comme ça, en une année et quelques (mois), on peut finir avec toutes ces élections », a estimé Ousmane Tolo Soumah.
Tout en déclarant l’Ufr est prête à participer aux élections même si celles-ci étaient programmées pour demain, l’orateur a marqué son niet catégorique quant à cautionner un quelconque retard dans la conduite du processus électoral.
« C’est un ver (de terre) qui connaît l’emplacement des yeux d’un autre ver. C’est une manière d’étaler leur calendrier. Et nous n’allons jamais accepter cette stratégie avec le CNRD. Sur ce, préparez-vous conséquemment (…). Parce qu’en 2023, quoiqu’on fasse, nous irons aux élections », a lancé le Secrétaire général de la Jeunesse de l’Ufr.