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Causes des accidents de la circulation : la police dresse une liste des infractions relevées en 2021  

La direction centrale de la police routière nous présente la liste des principales infractions au code de la route à l’origine des accidents, pendant l’année 2021.  Nous avons : la défectuosité du système de freinage ; l’inobservation des règles de la priorité à droite ; la circulation en sens interdit ; l’inexistence des panneaux de signalisation ; l’indiscipline des usagers de la route ; le stationnement abusif des véhicules (surtout les gros porteurs) sur la voie publique ; les excès de vitesse ; le téléphone au volant ; le non port de la ceinture de sécurité ; la double et triple file dans la circulation ; l’état de dégradation poussé des routes ; la surcharge et le surnombre.

A cette liste, s’ajoutent d’autres infractions que la police a relevées pendant le mois de décembre 2021 (le mois des fêtes de fin d’année). Il s’agit, en citant in extenso le contenu du rapport, des violations ci-après : non-respect de la distance de sécurité ; circulation en sens inverse ; mineurs au volant, insertion sans précaution ; circulation à gauche ; défaut d’entretien ; obstruction de la chaussée ; dépassement défectueux ; engagement et changement de direction sans précaution ; non port du casque protecteur.

Vous l’aurez sans doute noté, toutes les infractions ici mentionnées ne sont pas génératrices d’accidents, à proprement parler. Certaines sont plutôt à considérer, non pas comme des facteurs d’accident, mais comme des facteurs aggravants, en cas d’accident. C’est le cas, par exemple, du non port de la ceinture de sécurité ou du casque protecteur.

Pour peu que nous prêtions attention, il nous sera loisible d’admettre que dans aucune des infractions dont il est question ici, il n’y a autre facteur en cause, que le comportement de l’homme. Acceptez de bien intérioriser les intitulés des infractions et vous verrez que c’est l’homme et toujours lui, qui est à l’origine de ce qui arrive sur la route. S’il ne remplit pas les conditions pour assurer une bonne conduite, on aura beau vanter les qualités de la route et du véhicule, ces deux éléments auront beau être les meilleurs qui soient, il y aura toujours un accident.

Si l’on admet que l’homme n’est pas parfait, on reconnaît cependant qu’il est perfectible. On ajoute même qu’il est perfectible ‘’ à l’infini ‘’. Et c’est cela qui constitue une source d’espoir.

Pour qu’il y ait accident, il faut toujours une ou plusieurs causes au préalable. Quelle que soit l’instantanéité de sa survenue ou son improbabilité, l’accident de la route a toujours une explication. Non pas celle d’ordre atavique qui donne à croire à ses adeptes que c’est la manifestation du destin ou de la fatalité, mais plutôt, celle rationnelle et vérifiable, qui met en évidence la responsabilité de l’homme. Une responsabilité de celui-ci, toujours engagée dans la commission de tout accident qui se produit sur la route.

La circulation routière est régie par des règles de droit. Ce qui permet, en cas d’accident, de déterminer les responsabilités de chaque partie impliquée, à partir du constat dressé par les services compétents en la matière. Toute cette thématique se trouve codifiée et contenue dans le code de la route, un document, pour ne pas dire un bréviaire, bien connu des chauffeurs et des postulants au permis de conduire.

Il faut toujours qu’en amont, un usager commette une erreur, une faute, une imprudence ou une négligence pour que l’accident arrive. C’est cette gamme de comportements humains que les spécialistes ont classé comme étant les principaux facteurs d’accident, bien avant ceux liés à l’état du véhicule ou à celui de la route. Ils affirment par la même occasion que dans plus de 50 % des cas, l’accident est dû au non-respect des grandes règles. C’est le cas de l’excès de vitesse, de l’alcool au volant, de l’inobservation de la priorité à droite, etc. Des infractions qui sont toutes, une résultante du choix librement consenti par le conducteur.

L’homme a besoin qu’on le transforme. Qu’il mute, pour aller du pire au meilleur. Cela est du domaine du possible. Il faut juste l’éduquer, l’informer, le sensibiliser et surtout, pour ce cas de figure, lui assurer une bonne formation et un suivi correct et régulier. L’objectif étant, qu’il allie à la qualité professionnelle reconnue au bon conducteur, celle du bon citoyen au sens civique élevé, respectueux des règles et attentif à protéger les citoyens et l’environnement, partout où il se trouve, sur la route. C’est un pari que nous pouvons gagner. Pour peu que nous le voulions.

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